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Mois de l'histoire à Béjaïa

Mohand Chérif Sahli ressuscité

Le professeur Djamil Aïssani a longuement détaillé le parcours de cet illustre moudjahid et homme d'état.

En hommage à Mohamed Chérif Sahli, la Maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa à initié un rendez-vous culturel et historique, marqué par une conférence- débat intitulée «L'intellectuel au service de la révolution» et animée par le professeur Djamil Aïssani, mathématicien et homme de culture algérien. Cette manifestation a été appuyée par une exposition des livres de Mohamed Cherif Sahli, ainsi que des dépliants et des brochures conçues par l'association Gihimab et un film documentaire dédié à Mohand Chérif Sahli, réalisé par les élèves du lycée Taos Amrouche de Sidi Aich dans la wilaya de Béjaïa en mars 2014.
directeur du Lamos (unité de recherche), Président du Gehimab (société savante) et directeur de recherche, au C.n.r.p.a.h. Alger, le professeur Djamil Aïssani a levé le voile sur le parcours et le militantisme de l'écrivain, l'historien, le militant de la cause nationale et l'ancien ambassadeur, qu'était Mohand Chérif Sahli. Fils de la vallée de la Soummam, le défunt a fait ses études primaires à Sidi Aïch et secondaires au lycée Emir Abdelkader (ex-Bugeaud) d'Alger. Il a terminé le cycle universitaire à Paris, Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie et une agrégation. Il était l'un des hommes qui ont marqué l'histoire de l'Algérie. Dans son allocution, le professeur Aissani a rendu un hommage plus qu' «honorable» à l'un des théoriciens du nationalisme algérien, dont la vie a été parsemée de hauts faits qui honorent sa personne, sa famille, sa région et l'Algérie tout entière. Une reconnaissance à un homme hors pair, à l'image de la région qui l'a enfanté... Mohand Chérif Sahli est né le 6 octobre 1906 à Thasga, commune de Souk Oufella dans la daïra de Chemini. Il est décédé le 4 juillet 1989 à Alger. Il enseigne à Paris jusqu'en 1939, date de sa révocation pour ses écrits nationalistes et défaut de naturalisation. Il s'engage dans la lutte pour la cause nationale. Il devient journaliste, critique et créateur des journaux El Oumma, El Ifriqia, El Hayat et Résistance algérienne. En 1939, il rencontre Mostefa Lacheraf. En 1947, il écrit, Le message de Youghourta. En1950, il renoue avec l'enseignement, en France.
En 1955, il est membre de la commission presse de la Fédération FLN de France. Jusqu'à l'indépendance, il est représentant permanent du FLN, puis ambassadeur du Gpra dans les pays scandinaves. À l'indépendance, il avait poursuivi sa carrière diplomatique après un passage au Centre des Archives nationales d'Alger comme directeur. Il avait été ensuite nommé ambassadeur d'Algérie en Chine, en Corée du Nord et en Tchécoslovaquie. Mohand Chérif Sahli a pris sa retraite en 1978. Il a rendu l'âme le 4 juillet 1989. Il a été enterré au carré des Martyrs à El Alia, où se trouvent ses nombreux compagnons de lutte. Parmi ses autres oeuvres, on notera L'Emir Abdelkader, chevalier de la foi, 1967 (éditeur Amicale des Algériens en Europe (A.A.E)), Le complot contre les peuples africains, 1950 à Alger, aux éditions algériennes En-Nahdha, Décoloniser l'histoire. L'Algérie accuse le complot contre les peuples africains,1986, édition ENAP, Alger. L'Emir Abdelkader: Mythes français et réalités algériennes, 1988, édition ENAP, Alger et Le message de Yougourtha, paru en 1968 édition Paris. 

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