L'Expression

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En présence de nombreuses personnalités

Mohamed Saïd inhumé à Sidi Yahia

Des personnalités politiques à l'image du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, étaient présentes à l'enterrement.

L'ancien ministre-conseiller à la Communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, Mohamed Saïd, de son vrai nom Belaïd Mohand-Oussaïd, a été inhumé, hier, au cimetière de Sidi Yahia, à Alger. La cérémonie des funérailles a vu la présence de hautes personnalités de l'État, dont le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger Ramtane Lamamra, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamal Beldjoud, Abdelaziz Khellaf en qualité de directeur de cabinet à la présidence de la République, le conseiller à la présidence de la République, Abdelhafid Allahoum, ainsi que le conseiller aux affaires juridiques et judiciaires Boualem Boualem, de même que Abdelmadjid Chikhi, conseiller, ainsi que d'autres membres du gouvernement.
Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, des directeurs de journaux, des journalistes et de nombreux citoyens étaient également présents à l'enterrement de feu Mohamed Saïd auquel ils ont rendu un ultime hommage. D'anciens amis et compagnons du défunt, à l'instar de l'ex- ministre des Affaires étrangères, Ahmed Taleb El Ibrahimi, et l'ancien ministre de la Culture Mahieddine Amimour étaient présents à la cérémonie des funérailles auxquelles étaient présents les membres de la famille du défunt. Belaïd Mohand Oussaïd est décédé, tôt, dans la matinée de mardi dernier, à l'âge de 75 ans, des suites d'une longue maladie. Il est né le 20 janvier 1947 à Tunis et originaire de Bouadnane dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le dernier poste occupé par le défunt fut celui de ministre-conseiller à la Communication, et porte-parole officiel de la présidence de la République. Il a dû, néanmoins, cesser toute activité politique depuis septembre 2021 pour des raisons de santé. Le défunt aura eu à présider, pendant plusieurs années, le Parti pour les libertés et la justice (PLJ) qu'il a fondé et s'était porté candidat à l'élection présidentielle de 2009. Homme de presse puis homme politique accompli, il aura été l'archétype de l'homme politique issu du bouillonnant milieu du journalisme. Toutefois son sens de l'État et son attachement aux valeurs de la patrie, lui permettront de mener avec dévouement les différentes missions et responsabilités qu'il a eu à occuper. Rappelons que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a, dès l'annonce du décès de Belaïd Mohand-Oussaïd adressé un message de condoléances à la famille du défunt, dans lequel il a affirmé que l'Algérie perdait «un homme de presse de la trempe des grands, un homme de cette génération pionnière et chevronnée ayant servi son pays avec dévouement et abnégation à travers les différentes missions et responsabilités qu'il a eu à occuper». 

Témoignage
«On a perdu un homme de foi et de conviction»

L’Algérie vient de perdre un illustre nationaliste et un homme de foi et de conviction qui a dédié l’essentiel de sa vie au service de la patrie. J’ai connu de près ce militant convaincu et convaincant en tant que président du parti PLJ. D’ailleurs, je m’étais porté candidat aux élections législatives de 2012 dans les rangs de son parti politique. Lors d’un meeting animé par le regretté dans une salle pleine à craquer à Ouled Yaich (Blida) , aussi soudainement que vertement, une femme l’avait interrompu pour l’interpeller en ces termes : « Vous savez bien promettre mais vous ne tenez pas vos promesses. Suite à cet incident passager, j’avais demandé au regretté de lui répondre en ses lieu et place. Ce qui fut fait en ces termes : 

يا مدام احمدي ربي الي مزالو ارجال مثل سي محند السعيد ايجي وقت و الله ماتزيدي تشوفي ارجال مثلو 

(Estimez- vous heureuse chère madame d’avoir encore des Hommes comme Mohand Saïd qui accepte de mouiller le maillot pour la patrie. Il viendrait le jour où vous ne verrez plus des Hommes de sa substance). En juillet 2020, il m’avait sollicité pour participer à une émission sur l’histoire coloniale de l’Algérie à la Télévision nationale. J’avais profité de cette occasion pour faire un reproche aux responsables de la Télévision nationale à propos du passage en 2017 sur Canal-Algérie de l’arrière- petite- fille du Bachagha Bengana venue faire la promotion de son livre pour dédouaner son arrière grand-père de ses crimes génocidaires, atroces et abominables .(Cf, Internet: Bachagha Bengana coupait les oreilles des résistants algériens auxquels il tendait des embuscades avec ses goumiers. Puis, il les entassait dans des couffins qu’il remettait ensuite aux officiels français, contre espèces sonnantes et trébuchantes. On l’honora de menues broutilles pour services inestimables rendus à la France coloniale.). Mécontent de mes reproches, le DG de l’Entv avait instruit ses services pour interrompre l’émission en direct sans aucun égard aux invités et aux téléspectateurs. Suite à cela, mon regretté ami Mohand Saïd m’avait appelé vers 23h, juste après la fin de l’émission pour me dire: « Si Zerouk ne t’en fait pas, tu vas encore participer à d’autres émissions. Même, poursuivit- il, le président Tebboune affronte des résistances incroyables au niveau des administrations publiques . Depuis, c’est le black-out.

الله يرحمو و يسكنه جناته و يرزق اهله و اصدقائه الصبرو السلوان انا لله و انا اليه راجعون

Avec compassion maître Chaâbane Zerouk

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