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Augmentations des salaires, nouveau mode de subventions, loi sur la monnaie et le crédit

Les trois révolutions de l'exécutif

L'Etat s'est orienté vers la rationalisation des dépenses publiques et la réduction de la facture des importations.

Les membres du Conseil de la nation ont rédigé, mercredi soir, une motion de soutien au Plan d'action du gouvernement, adopté le 16 septembre dernier par la majorité écrasante des députés de l' APN. Globalement, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a expliqué que dans le cadre de restructuration de l'économie nationale, l'Etat s'est orienté vers la rationalisation des dépenses publiques et la réduction de la facture des importations. Dans le même sillage, il prévoit une baisse «de plus de 50% de la valeur des importations à la fin de l'année 2021, comparativement à la même période en 2014.
«La facture des importations atteindra 30,4 milliards de dollars à la fin de l'année 2021, contre 64 milliards de dollars en 2014», a-t-il fait savoir. À propos des moyens de financement de son Plan d'action, il a affirmé que «l'Etat n'envisage pas de recourir à la planche à billets ni à l'endettement».
«En dépit de l'impact induit par la crise sanitaire, due à la pandémie de Covid-19, l'Etat n'a pas recouru à la planche à billets comme, par le passé ni à l'endettement extérieur...», a-t-il rappelé. Dans le même contexte, il a invité les détenteurs de capitaux à investir dans les transports aérien et maritime, investissement jusque-là non autorisé. «Plusieurs dossiers d'investissement ont été déposés au niveau du ministère des Transports», a-t-il fait savoir. Concernant l'absence d'échéancier, de chiffres et délais précis dans le document du gouvernement, il a fait état de «l'examen des axes de ce Plan à l'occasion du débat sur la loi de finances de 2022, à travers des plans sectoriels portant les objectifs quantitatifs et les affectations financières». Il a déclaré que «le gouvernement compte installer des cellules d'accueil des citoyens au niveau de l'ensemble des organismes et institutions publiques dans le cadre de la consécration du droit du citoyen à introduire des doléances et à obliger l'administration à y répondre, une disposition introduite dans la Constitution, amendée, de 2020». Evoquant la question de la politique des subventions sociales, il a affirmé que l'élaboration du registre national unifié «touchait à sa fin».
À cet effet, «le gouvernement s'est engagé au versement d'aides aux personnes nécessiteuses sous forme de revenus supplémentaires à titre de compensation des augmentations des prix», a-t-il ajouté.
Par rapport à la stagnation des salaires depuis plus de 10 ans alors qu'en parallèle le pouvoir d'achat a chuté de plus de plus de 50%, il a promis «de prendre au sérieux la question de la révision des salaires». Elle sera traitée selon une approche «participative inclusive, dans le cadre d'une large réforme du système de la Fonction publique», a-t-il poursuivi. Il a ajouté que cette question «était tributaire de la productivité nationale, du taux d'inflation, outre la situation économique générale du pays».
Par ailleurs, il a estimé que la solution radicale pour la préservation du pouvoir d'achat (...) demeure en la relance de l'économie et la réalisation de la dynamique économique permettant... Il a, en outre, annoncé que l'élaboration des textes d'application sera dorénavant «obligatoire» et de façon parallèle. Sur un autre plan, il a affirmé que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit «touchait à sa fin».
Entre autres points introduits dans cette loi, figure «la promotion de la finance islamique pour capter l'argent de l'informel», est l'un des points introduit dans cette loi.
La réforme de ladite loi porte également sur l'insertion du principe de mandat pour le gouverneur de la Banque d'Algérie en vue d'assurer une autonomie de la Banque Centrale...».
Il s'agit également de l'autorisation des prestataires de services de paiement à accéder au système national de paiement en tant qu' «actionnaire indépendant» pour promouvoir l'économie numérique. À cela s'ajoute l'autorisation des courtiers à exercer de façon libérale et à accéder au marché monétaire interbancaire, et à rendre l'adhésion dans la centrale des risques, obligatoire, pour toutes les instances de crédit et de microcrédit.

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