L'Expression

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Le président Tebboune a prêté serment devant le peuple et en présence des plus hautes instances de la nation

Les sillons de l’Algérie victorieuse

Le chef de l’état a posé les fondations d’un mandat qui s’annonce riche en transformations.

Le second mandat commence sur les chapeaux de roues. Hier, sous le ciel ensoleillé de septembre, une journée historique a pris forme au Palais des Nations à Alger. Abdelmadjid Tebboune a prêté serment pour son second mandat en tant que président de la République. Une cérémonie qui n'a laissé personne indifférent, tant l'émotion et la symbolique étaient présentes, rendant hommage à l'esprit de renouveau qui plane sur l'Algérie. C'est un moment fort qui a réuni des Algériens de tous bords autour de la promesse d'un avenir prometteur, marqué par des réformes ambitieuses et une unité nationale retrouvée. Le Palais des Nations, lieu mythique où l'État de Palestine avait été proclamé, était donc une nouvelle fois le centre des regards, accueillant les plus grandes figures de la politique, de l'armée, de la culture et des médias algériens, mais aussi des représentants de la communauté internationale. Ce symbole de l'histoire nationale, chargé d'une signification particulière, a servi d'écrin à cette journée mémorable où se sont entremêlés joie, fierté et espoir.

Aouchiche et Hassani: le sens de la démocratie
Dès les premières heures de la matinée, l'effervescence se faisait déjà sentir autour du Club des Pins. À partir de 10 h, des invités prestigieux, hommes et femmes, tous vêtus de leurs plus beaux atours, se sont rassemblés dans une ambiance joyeuse. Parmi eux, des personnalités politiques influentes, des militaires, des ambassadeurs et autres représentants diplomatiques accrédités à Alger, mais aussi des figures marquantes du sport et de la culture. La société civile, quant à elle, n'était pas en reste, présente en nombre pour témoigner de son attachement à la nation et à son avenir. Des visages bien connus de la Révolution algérienne se mêlaient aux nouvelles générations, unis par ce moment historique. Ce qui a marqué les esprits, c'est aussi la présence inattendue des deux candidats malheureux de la présidentielle, Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), et Abdelaali Hassani Cherfi, venus apporter un symbole fort de concorde nationale. Leur présence signifiait l'acceptation du processus démocratique et une volonté partagée de construire une Algérie plus unie. À l'extérieur du Palais des Nations, une légère brise faisait flotter les drapeaux, tandis que les discussions passionnées battaient leur plein à l'intérieur. Des retrouvailles chaleureuses, des accolades et des échanges animés entre les différents invités illuminaient les couloirs du prestigieux édifice. Tous attendaient avec impatience le moment où Abdelmadjid Tebboune, fraîchement réélu avec 84,30% des voix, ferait son entrée pour prêter serment une nouvelle fois, renforçant ainsi son engagement envers le peuple algérien.

Goudjil, Chanegriha et les autres...
Aux alentours de 12 h 30, l'atmosphère déjà chargée d'émotion s'intensifia encore. Les services de sécurité de la Garde présidentielle invitèrent doucement les convives à entrer dans la grande salle de cérémonie. Le murmure des discussions cessa progressivement, laissant place à une tension palpable, mêlée d'anticipation. Chacun savait que l'instant était proche, que la scène allait bientôt accueillir son protagoniste principal. À 12 h 45, un silence de cathédrale régna soudain dans la salle. Sur l'écran géant, l'image de la Berline présidentielle, s'avançant dans une lenteur majestueuse, apparut. Un frisson traversa l'assemblée. La salle, envahie par une émotion palpable, retenait son souffle. Tebboune est là. Le Président sortant, réélu haut la main, s'apprêtait à franchir les portes du Palais pour entamer officiellement son second mandat. Accueilli par la Garde républicaine, qui lui rendit les honneurs, Tebboune marcha lentement vers l'entrée principale, où l'attendaient les plus hauts dignitaires de l'État: Salah Goudjil, président du Conseil de la nation; le général Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire; Ibrahim Boughali, président de l'Assemblée populaire nationale (APN); le Premier ministre, Mohamed Ennadir Larbaoui, ainsi que Boualem Boualem, chef de cabinet à la présidence de la République. Tous lui réservèrent un accueil chaleureux avant de prendre place dans la grande salle. La cérémonie débuta sous le signe de la spiritualité, avec la récitation de versets du Saint Coran.
Ce moment solennel fut suivi par la lecture des résultats définitifs de l'élection présidentielle par le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj.

Le serment à la nation
Le taux impressionnant de 84,30% des voix en faveur de Tebboune résonnait comme une consécration de sa première gestion et une promesse de continuité pour les cinq années à venir. Le moment crucial arriva lorsqu'Abdelmadjid Tebboune, main droite posée sur le Saint Coran, prêta serment devant la nation, suivant les passages lus par Tahar Mamouni, le premier président de la Cour suprême. Chaque mot du texte résonnait avec gravité et engagement, affirmant la volonté du Président de porter haut les ambitions du pays. Dans une parfaite synchronisation, l'orchestre philharmonique de la Garde républicaine entama l'hymne national, enveloppant la salle d'une aura de fierté et de solennité. C'était officiel, Abdelmadjid Tebboune était de nouveau le président de la République algérienne, prêt à mener le pays vers un avenir qu'il promettait de façonner avec détermination. Le visage empreint d'émotion, il prit la parole pour un discours de près de 45 minutes, un discours qui marqua les esprits par son ton ferme et visionnaire. Il lança les premières grandes lignes de son second mandat, en dévoilant une série de réformes et de projets ambitieux.

L'heure est au dialogue national inclusif!
Dès les premières phrases, Tebboune posa les fondations d'un mandat qui s'annonce riche en transformations. Sa grande annonce fut celle d'un dialogue national inclusif avec l'ensemble des forces vives du pays, une véritable invitation à tous les acteurs de la société à participer à la construction d'une Algérie nouvelle. «Nous engageons des discussions soutenues et des consultations avec l'ensemble des forces politiques, économiques et juvéniles du pays», déclara-t-il. Un tonnerre d'applaudissements ponctua cette annonce, signe que l'espoir d'unité régnait dans la salle. Le Président ne s'arrêta pas là.
Il traça une trajectoire claire pour l'Algérie des prochaines années, avec des objectifs concrets: atteindre l'autosuffisance en blé dur d'ici 2025, ne plus importer un seul quintal d'orge ou de maïs à l'horizon 2026, et étendre les surfaces irriguées à plus de 3 millions d'hectares. Les priorités sont fixées: sécurité alimentaire, développement industriel et renforcement des infrastructures. Sur le plan économique, Tebboune réaffirme son ambition de diversifier les exportations hors hydrocarbures, avec un objectif de 15 milliards de dollars d'ici la fin de son mandat.
«Les exportations hors hydrocarbures sont désormais une réalité, et nous devons les pousser encore plus loin», précise-t-il. Il évoque également l'extension des lignes ferroviaires entre le nord et le sud, un projet structurant qui promet de dynamiser l'économie le long des routes commerciales. «Le rail entre Alger et Tamanrasset sera une véritable colonne vertébrale pour notre développement», insiste-t-il.

Les engagements pour une Algérie victorieuse
Dans la salle, les visages étaient tournés vers l'avenir, captivés par les promesses et l'énergie déployée par le Président. Tebboune n'a laissé aucun sujet de côté, abordant les problématiques sociales avec la même rigueur que les questions économiques.
Il s'est engagé à renforcer le pouvoir d'achat des citoyens à travers une maîtrise des prix, la lutte contre l'inflation et l'augmentation des salaires et pensions des retraités. Sur le plan du logement, son objectif est clair: construire 2 millions de logements d'ici 2026, après en avoir déjà réalisé 1,7 million durant son premier mandat.
Le Président a terminé son discours en saluant l'Armée nationale populaire, les forces de sécurité et toutes les institutions qui ont contribué à la réussite de la présidentielle. «Leur engagement a permis de garantir la transparence et le bon déroulement de ce scrutin crucial», a-t-il affirmé.
Le président Tebboune a entamé son second mandat avec la promesse de revenir, comme au premier, à l'APN. Il présentera le bilan 2020-2024 devant les deux chambres du Parlement avant la fin de l'année en cours.
Il donnera également «tous les détails» relatifs au programme 2024-2029.
Après son discours, le président Abdelmadjid Tebboune quitte la salle sous des acclamations nourries. L'émotion était à son comble, et chacun dans la salle ressentait l'importance du moment. Ce serment n'était pas seulement celui d'un homme, mais celui d'un pays tout entier qui aspire à aller de l'avant, à gagner encore et toujours. Pour Tebboune, ce second mandat marque le début d'une nouvelle ère pour le pays, celle de l'Algérie victorieuse.

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