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Béjaïa

Les salines de Feraoun revivent

Timelahine, les salines, jadis source de revenus pour des dizaines de gens, sont en voie de réhabilitation.

Les autorités de la wilaya de Béjaïa, qui se sont déplacées, jeudi, dans la commune de Feraoun, dans la daïra d'Amizour, pour une visite de travail et d'inspection, n'ont pas raté l'occasion de se rendre à Timelahine, les salines situées dans trois villages, à savoir Ikechaven, Iadnanen et Ath Ouni.Ces salines ont fait la réputation de la région et représentent un patrimoine aussi bien naturel, culturel qu'historique. Cette source est un site touristique remarquable. Les visiteurs officiels en sont convaincus. Ils attireraient des investisseurs pour moderniser la production de sel ou créer des sites de repos dans cette région montagneuse d'une beauté saisissante. En effet, le visiteur de la région peut remarquer la beauté de cet espace, situé à une altitude de 300 mètres du massif montagneux des Babor. Le site se présente sous la forme de tiroirs avec des centaines de salines à l'intérieur qui inondent tout l'endroit de ses rayons de cristal pendant l'été, s'ajoutant à la magie supplémentaire des forêts voisines. Les salines sont des espaces uniques par excellence, grâce à leur beauté naturelle, qui donne aux montagnes de la région un caractère exceptionnel. Le wali de Béjaïa a écouté les préoccupations des citoyens de cette région et leur a promis de prendre en charge leurs doléances, selon la priorité. Les trois villages, qui forment la région d'Imellahen, «travailleurs des salines», compte deux salines séparées par une distance de près d'un kilomètre. Jadis, la population de ces villages y travaillaient, outre l'agriculture de montagne, dominée par la culture de l'olivier. L'exploitation collective des salines se fait à tour de rôle par les familles, qui en font une source de revenu. Classé comme patrimoine de wilaya, en 2014, ce site est resté à l'abandon pour devenir par certains endroits un véritable dépotoir, où sont amassées les ordures ménagères. Le réquisitoire du mouvement associatif a fini par payer en 2021 lorsque les autorités locales ont décidé de leur réhabilitation, nous a confié un membre du staff communal. «Les travaux sont en cours d'exécution. Le chantier est pris en charge par une entreprise privée», a fait savoir le responsable de l'APC, indiquant qu'une provision budgétaire de 7,2 millions de dinars a été réservée à cet effet. C'est alors l'option de valorisation des potentialités de commune, qui prend forme avec comme finalité la contribution à l'autofinancement. En effet, estime-t-on, ce gisement de sel est aussi un gisement potentiel de richesse et un atout touristique prometteur pour cette commune rurale, qui ne vit que des subventions étatiques. Pour ce qui est de l'exploitation de cette ressource minérale, la primauté sera accordée à la population locale comme ce fut dans le temps. Au cas où personne ne manifeste son intérêt, le gisement sera concédé à un investisseur privé. Pour une commune rurale, l'idée de la réhabilitation de ses richesses reste un pas positif à inscrire au compte des élus locaux, qui commencent enfin à chercher des voies et moyens de se prendre en charge sans avoir à attendre les subventions de l'État. Une véritable gouvernance locale. 

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