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Ils ont vendu leur signature à des candidats à la présidentielle

Les «ripoux» démasqués

Ces criminels, il n'y a pas d'autres mots, travestissent ce qu'il y a de plus sacré pour 45 millions d'Algériens.

Le procureur général près la cour d'Alger, Lotfi Boudjemaa a révélé, ce jeudi, qu'une enquête préliminaire approfondie avait été diligentée sur une affaire d'achat de parrainages d'élus par certains prétendants à la candidature à la prochaine présidentielle (lire l'article de Mohamed Boufatah). Il faut dire que la collecte des parrainages de citoyens et d'élus par les candidats à la candidature est une opération autant nécessaire qu'impérative pour tout prétendant à la magistrature suprême. Son succès ne garantit pas la victoire, mais ouvre automatiquement la voie à une très grande visibilité sur la scène politique et sociale.
Un candidat à la présidentielle qui arrive à la dernière ligne droite est déjà une «personnalité». Cette perspective fait rêver des dizaines de milliers de citoyens. Des dizaines sautent le pas en faisant acte de candidature à la candidature auprès de l'Anie.
Dans le lot, l'écrasante majorité est honnête. Des citoyens qui veulent tout simplement vivre leurs «petits instants» de gloire. Mais il en est qui font preuve d'«audace» et pas toujours dans le sens positif du terme.
Ces individus, heureusement qu'ils sont minoritaires, ont recours à la tentation, à l'achat des consciences, bref à la corruption pour passer un premier cap du processus électoral. Ces criminels, il n'y a pas d'autres mots, travestissent ce qu'il y a de plus sacré pour 45 millions d'Algériens, dans le seul but de figurer dans la liste de départ de la campagne électorale. Il va de soi que pareille posture se monnaye au prix fort le cas échéant.
Et lorsque le «criminel» en question est, à ce point décidé de se jouer des règles de la République, il peut très facilement devenir un agent servant des intérêts occultes au service d'officines étrangères. On a vu ce genre d'individus opérer à ciel ouvert en Russie et dans d'autres États est-européens. Des personnages à la base «comiques», mais soutenus par l'armada médiatique de l'Occident, parvient à empêcher son propre pays de se stabiliser politiquement. Les «révolutions de couleurs» en Europe de l'Est sont une parfaite illustration de ce mode opératoire qui durablement fragilisent des nations. L'Algérie, comme la Tunisie et d'autres pays qui opposent une résistance sans faille au discours otano-sioniste, est également une cible privilégiée du complexe occidental.
Il est entendu qu'en période électorale, tout pays quel que soit le régime qui y règne, passe par une période de fragilité, alimentée par la multiplication des discours de personnalités à l'ambition démesurée et à l'allégeance à des forces occultes.
Il suffirait d'introduire le grain de sable dans la machine électorale du pays, susciter un doute «recevable» au sein de l'opinion à coups de fake news puissamment relayées sur les réseaux sociaux, pour disqualifier les candidats sérieux. Il ne restera après, que de ramasser les morceaux d'un pays à genoux. Ce scénario ne relève pas de l'imagination. Tellement de peuples ont vécu ce genre d'enfer et ne peuvent, aujourd'hui, même pas faire marche arrière.
L'Algérie se devait d'éviter une quelconque descente aux enfers. Cela ne doit pas passer par la sanction de citoyens honnêtes désirant faire fonctionner les institutions de la République et la Constitution qui encadrent la vie politique du pays. Mais cette volonté de respecter la Loi fondamentale ne doit pas signifier l'ouvrir à tous les vents et laisser les individus mus par de mauvaises intentions, profiter de la «fragilité traditionnelle» en période électorale, pour semer leur venin dans le système politique du pays.
Le devoir de vigilance impose aux structures de l'État habitabilité à surveiller de très prêt le processus, à contrôler chaque acte et s'assurer du respect de la loi, en toutes circonstances. Et ce sont ces services de l'État qui ont débusqué les intrus dans le processus électoral.
La chose faite, il fallait affronter la réalité et tenir informée l'opinion nationale des tentatives de dévoiement du processus électoral ou mettre la poussière sous le tapis et se contenter d'opérations «secrètes» pour ne pas faire de vagues. Pour le prochain scrutin, force est de reconnaître, que l'option de la vérité a été mise en avant.
Les Algériens ont le droit de savoir que des élus ont été soudoyés pour saborder leur pays. Les «criminels» qu'ils aient tissé des liens avec des forces occultes ou qu'ils aient agi à leur compte, savent désormais que corrompre un élu ou un citoyen pour s'adjuger le statut de candidat est un acte gravissime puni par la loi.
La vaste opération anti-corruption lancée par la Justice algérienne est aussi un message clair aux marionnettistes tapis dans l'ombre que le scénario otano-sioniste ne fonctionnera pas en Algérie.

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