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Suivi psychologique des malades

Les réponses «sèches» du ministère de la Santé

«Parler n'est pas gérer. Gérer, c'est prévoir et anticiper surtout», notent les réseaux sociaux.

Suite à une publication de notre journal au sujet de l’absence du suivi psychologique dans le plan anti-Covid-19 dans la stratégie du ministère de la Santé, nous avons été, agréablement, surpris par une dépêche de l’APS, relatant un ensemble de mesures. C’est à se demander si nous vivons dans le même pays que Monsieur le ministre de la Santé ? L’article en question met en exergue des dispositifs dans le cadre de « l’accompagnement psychologique de la population en général, des personnes atteintes de Covid-19 et de leurs familles, ainsi que des professionnels engagés dans la lutte contre la pandémie de coronavirus ».
Le communiqué du ministère de la Santé, reste flou et ne donne aucune indication sur la date, le nombre de personnels encadrant, le nombre de structures d’accueil et les statistiques analytiques au sujet du nombre de patients pris en charge.
En somme, une information assez légère, pour ne pas dire autre chose. En outre, il est mis en évidence la « conscience du ministère de la Santé depuis le début de la pandémie,… de l’importance de cette dimension ». On annonce, à ce sujet, que « les éléments structurants de ce dispositif sont définis dans l’instruction interministérielle n°2 du 20 avril 2021 ». Une instruction qui reste obsolète, puisque aucun effet n’est visible sur le terrain, car au bout du compte, il ne s’agit pas de défendre un poste, ou un bilan, s’il y en a, mais c’est plutôt prévoir d’éventuelles complications et imaginer un dispositif de prise en charge, réel et efficient, des dommages collatéraux de la gestion de cette pandémie.
Le communiqué du ministère évoque vaguement la mise en place d’un « groupe d’experts dans le domaine de l’accompagnement psychologique en période de catastrophe… en association avec différents secteurs impliqués et de la société civile et, en collaboration avec les organismes onusiens et particulièrement l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à travers son bureau à Alger ».
Le communiqué du ministère de la Santé, annonce aussi l’existence de « points focaux qui ont été désignés dans les wilayas, afin de mettre en place les dispositifs locaux, de les accompagner, de les superviser et de les évaluer ».
Le ministère annonce même qu’une « feuille de route est tracée pour les mois et même les années à venir,…». Il faudrait, d’abord, qu’il y ait une stratégie nationale en matière de santé mentale, en dehors du Covid-19, pour évoquer un plan d’action de la gestion de ce chapitre de la santé publique dans le cadre de la gestion de la pandémie.
Nous aurions aimé, en tant que professionnels de l’information, disposer de l’information au sujet de ce chapitre essentiel de la gestion anti-Covid-19, pour pouvoir informer l’opinion publique au sujet des opportunités offertes par le système de santé à ce propos.
Le communiqué admet, à demi-mot, « le développement récent et stressant de ces derniers jours nous interpelle, afin de mobiliser nos ressources dans le but d’assurer une aide psychologique d’urgence…».

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