L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Avec un pétrole à 85 dollars, L’Algérie aspire à une vraie relance économique

Les promesses d’une embellie

les réserves de gaz non conventionnel de l’Algérie sont très importantes. Elles peuvent couvrir «150 ans de consommation locale et d’exportations», a révélé le P-DG du Groupe Sonatrach, Toufik Hakkar.

Soutenus par une forte demande mondiale et les prix élevés du gaz naturel et du charbon, les prix du pétrole poursuivent leur progression. Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent, ont ainsi largement dépassé les 85 dollars le baril en cours de cotation, après avoir atteint 86,04 dollars en ouverture de séance, leur plus haut niveau depuis octobre 2018. Un prix qui pourrait profiter à l'Algérie, dont le gaz est vendu avec des contrats de moyen et long terme. Une embellie qui devrait permettre à l'Algérie de relancer les grands projets structurants. En effet, une bonne nouvelle pour l'Algérie, pays plus gazier que pétrolier, qui tire ses revenus du gaz naturel. Et les réserves de gaz non conventionnel de l'Algérie sont très importantes. Des réserves pouvant couvrir «150 ans de consommation locale et d'exportations», a révélé le P-DG du Groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, lors de son passage, lundi soir, à la Télévision algérienne. Un siècle et demi de réserves. Un argument de taille pour rassurer les partenaires étrangers de Sonatrach. Une bonne nouvelle en ces temps de disette. D'autant que «la demande gazière mondiale ne cessera de croître jusqu'à la mi- siècle», affirme, dans une déclaration à l'APS, l'expert international Mourad Preure, qui souligne que les prix vont suivre, car le gaz n'est plus considéré comme une «bridge energy, une énergie de transition», mais comme «une destination energy». A cet égard, Toufik Hakkar a précisé que «nos réserves non conventionnelles ne concernent pas uniquement le gaz de schiste», mais qu'il en existe d'autres qui «nécessitent des technologies et méthodes avancées». Un avenir gazier à gérer avec une intelligence stratégique. à ce sujet, le locuteur a indiqué que de faibles volumes de gaz naturel, sont commercialisés sur les marchés spot, par Sonatrach qui donne la priorité à la préservation de la relation commerciale à long terme avec ses partenaires historiques. Des contrats sujets à révision tous les 3 ou 4 ans, selon la nature du client et du contrat. «Les prix peuvent être révisés dans l'intérêt de l'Algérie et de Sonatrach, dans des contextes exceptionnels du marché, comme c'est le cas actuellement», a-t-il expliqué. Néanmoins, Sonatrach privilégie une fidélisation du client. «Nous ne pouvons pas nous orienter vers des prix à court terme, alors qu'en contrepartie, nous perdons un client historique de l'Algérie, qui acquiert des volumes importants, allant de 8 à 10 milliards m3/an et qui pourra se diriger par la suite vers d'autres fournisseurs», a-t-il plaidé. Ce qui n'empêche pas l'Algérie de commercialiser du gaz sur le marché spot par gazoduc, avec des prix oscillant, actuellement, entre 28 et 29 dollars/BTU. à cela s'ajoute, la commercialisation en gaz naturel à travers les gazoducs sur les marchés spot. Une première pour Algérie, relève le P-DG de Sonatrach. S'agissant de la valeur des hydrocarbures exportés par Sonatrach durant l'année 2021, celle-ci s'élève à 25 milliards de dollars, au 9 septembre dernier, selon le P-DG qui prévoit la hausse des revenus d'exportation, à 33 milliards de dollars, à la fin de l'année en cours. Concernant, justement, le prix du pétrole, sur lequel est indexé celui du gaz, Toufik Hakkar a indiqué que «le prix du baril de pétrole, qui oscille, actuellement, entre 70 et 80 dollars, est un prix juste à l'heure actuelle, pour le consommateur, comme pour le producteur». Pour maintenir un tel prix, l'invité de la Télévision algérienne, a révélé que les pays producteurs veillent à assurer l'équilibre du marché. L'objectif étant d'éviter que les pays producteurs du pétrole de schiste, notamment les États-Unis d'Amérique, n'inondent le marché, argumente le premier responsable de la meilleure entreprise africaine. Questionné sur un hypothétique retrait de l'Algérie du cartel pétrolier, le P-DG de Sonatrach a botté en touche. «Au vu de son rôle actif au sein de l'Opep, et de son rôle majeur dans le maintien de la stabilité du prix du pétrole sur le marché mondial, l'Algérie n'envisage nullement de se retirer de l'Opep», a-t-il répliqué. Au plan international, Sonatrach développe ses relations avec de nouveaux partenaires tels que le Pérou, le Kenya et le Niger. Des prospections ont eu lieu au nord du Niger avec des résultats positifs. De plus, Sonatrach compte relancer ses projets en Libye, qu'elle a précédemment explorés, et ce, suite à l'amélioration des conditions de sécurité.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours