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Mustapha Zebdi, président de l’Apoce, à L’Expression

«Les pénuries, c’est du passé !»

Président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce), Mustapha Zebdi se montre confiant quant aux préparatifs du mois sacré. Avec une mobilisation coordonnée entre autorités, opérateurs économiques et associations consuméristes, le président de l’association se dit optimiste quant à la réussite desdits préparatifs. Il revient ainsi dans cet entretien sur les efforts engagés pour assurer un mois sacré serein, entre réglementation, approvisionnement et sensibilisation. Appréciez plutôt…

L’Expression : Le Ramadhan, c’est dans moins de 45 jours. Comment jugez-vous les préparatifs de ce mois sacré ?
Mustapha Zebdi : Globalement, je dirais qu’ils se déroulent dans de très bonnes conditions. Depuis quelques années, on observe des améliorations notables grâce à des efforts continus. La réglementation a évolué, notamment avec l’application stricte de la loi contre la spéculation, qui a permis de limiter les crises de pénurie que nous connaissions par le passé. Avec ce que nous avons constaté sur le terrain, pour nous, ces deux fléaux c’est du passé. Par ailleurs, des mesures concrètes ont été prises sur le terrain, comme l’ouverture de marchés de proximité et l’importation de produits pour lesquels nous ne sommes pas autosuffisants, comme les viandes rouge et blanche. En tant qu’association consumériste, nous estimons que ces préparatifs sont sur la bonne voie.

Qu’est-ce qui nourrit cette confiance ?
D’abord, il faut souligner que les autorités ont anticipé cette année. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné des directives claires pour garantir un Ramadhan paisible pour les Algériens. Un plan a été mis en place bien avant le début du mois sacré, impliquant tous les acteurs concernés. Cette coordination a permis aux opérateurs économiques de se mobiliser efficacement. Ils ont non seulement augmenté leur production de produits essentiels, comme l’huile ou la semoule, mais ont aussi accepté de proposer certains articles à des prix d’usine dans les marchés de proximité.
L’importation de viandes, qui avait posé problème l’an dernier, a également été anticipée. De grandes quantités sont déjà disponibles, ce qui a permis une baisse des prix avant même le début du Ramadhan. Cela devrait éviter les hausses traditionnelles, notamment durant la première semaine. Nous espérons que toutes ces mesures porteront leurs fruits.

Peut-on donc s’attendre à une gestion sans faille cette année ?
Nous espérons que ce sera mieux que l’an dernier. Cependant, il y a toujours des défis à relever. Nous avons fait remonter aux autorités les défaillances observées l’année dernière, comme les marchés de proximité mal approvisionnés ou fermés prématurément, et l’insuffisance des points de vente de viande importée.
Toutes les régions du pays n’étaient pas couvertes de manière équitable, ce qui a causé des disparités. Les pouvoirs publics ont été à l’écoute de nos observations et semblent déterminés à apporter les corrections nécessaires. Nous restons confiants, mais vigilants, car notre rôle est de veiller à ce que ces promesses soient tenues sur le terrain.

Quel sera le rôle de l’Apoce dans ces préparatifs ?
Nous collaborons étroitement avec les autorités pour le contrôle des marchés, notamment en ce qui concerne les prix, la disponibilité des produits et l’ouverture des marchés de proximité. Nous veillerons également à la qualité des produits proposés car certains commerçants peu scrupuleux profitent du Ramadhan pour écouler des articles avariés. Un autre axe essentiel de notre mission est la sensibilisation.
Nous mènerons des campagnes pour lutter contre le gaspillage qui atteint des sommets durant le mois sacré, en particulier en ce qui concerne le pain. Le président Tebboune a insisté sur ce point, et nous soutenons pleinement cette démarche visant à encourager une consommation responsable.
En résumé, notre objectif est de contribuer à ce que ce mois de spiritualité se déroule dans des conditions optimales. Nous restons mobilisés aux côtés des autorités et des citoyens pour relever ce défi. La vigilance reste de mise, mais l’espoir est bien là pour un mois sacré marqué par la sérénité et la solidarité.

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