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Difficultés dans la collecte des signatures

Les partis interpellent Charfi

Les formulaires de souscription individuelle des candidats se font rares dans nombre de wilayas du pays.

Les partis politiques, dont les instances nationales ont entériné la participation aux prochaines élections locales, semblent buter sur bon nombre d'obstacles importants. Ils viennent de réclamer le prolongement de la période de l'opération de collecte des signatures pour les élections locales du 27 novembre prochain. «Nous proposons de proroger les délais de dépôt des signatures de 10 jours supplémentaires, en raison du manque de bulletins de souscription auprès des délégations municipales et des coordinations de wilayas», affirme-t-on. Engagés de plein-pied, depuis quelques jours, dans l'opération de collecte des signatures nécessaires pour la validation des candidatures de leurs formations respectives, ils dénoncent les conditions afférentes à cette opération, qu'ils jugent «handicapantes». Dans un communiqué collectif, paraphé par près d'une quinzaine de partis politiques et adressé au président de l'Autorité nationale indépendante des élections, Anie, il est fait état de quelques préoccupations et réclamations au sujet de certaines dispositions émises par cette autorité de régulation. A priori, les partis politiques, signataires de la correspondance adressée à Charfi, dénoncent certaines dispositions légales, notamment pour ce qui est du seuil des signatures imposé par la loi. À ce titre, ils proposent que «les partis politiques qui ont déjà collecté des signatures lors des dernières législatives, ou qui sont représentés au sein du Parlement soient exemptés de cette opération... ou encore de plafonner le nombre de signatures au niveau national à 25000 au niveau de 25 wilayas et un minimum de 300 signatures pour chacune d'entre elles, comme cela a été d'usage lors des dernières législatives». Ils estiment, à ce sujet, que le seuil actuel des signatures imposées «est irrationnel et ne contribue pas à une participation réelle des forces politiques à ces élections locales». Les auteurs de la correspondance mettent en avant, également, des incompréhensions vis-à-vis des dispositions légales. Ils s'interrogent au sujet de l'envergure de ces alliances, «si elles sont nationales ou locales? La loi ne précise pas si elles doivent intervenir au niveau national ou au plan local?». Les partis politiques signataires de cette correspondance proposent «des alliances nationales et locales sous la recommandation des chefs des partis alliés, que ce soit au départ ou à la fin de la collecte des signatures, tout en s'assurant que chaque parti bénéficie du pourcentage obtenu par l'alliance lors de l'élection». À ce sujet, certains partis ont déjà entamé des pourparlers, afin de conclure des alliances conjoncturelles, en amont et en aval de l'opération électorale, allant de la collecte des signatures, du dépôt des dossiers de candidatures au contrôle de l'opération des élections. Fait saillant dans cette missive adressée au président de l'Anie, «les formulaires de souscription individuelle des candidats se font rares dans nombre de wilayas du pays», affirme-t-on dans cette correspondance. Les appréhensions des partis qui ont annoncé leur participation aux élections locales du27 novembre, s'étendent aux fameux rapports sécuritaires fournis au sujet de soupçons de financement frauduleux et autres, les signataires du document proposent que «ces rapports soient soumis à la justice ou faire l'objet d'une décision de justice». Plusieurs chefs de file de partis politiques lancés dans cette nouvelle course électorale, dont le président du FAN, Benabdesselam, ont également mis en relief certaines difficultés liées à cet exercice. «L'opération sera plus difficile qu'elle ne l'a été lors des élections législatives, pour des raisons objectives», a-t-il affirmé il y a à peine quelques jours. Il y a lieu de signaler que les partis politiques signataires de cette correspondance sont le MSP, Fadjr El Jadid, Jil Jadid, Sawt Echaâb, Talai El Hourriyet, El Bina, le Front pour la justice et le développement, El Houria Wal Adala, Ennahdha, El Moustaqbel, le Front de la bonne gouvernance et le FNA.

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