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Les jeunes, principales victimes

L’organisation d’assises nationales sur la toxicomanie devrait apporter les éléments de réponse nécessaires.

La consommation des drogues douces semble connaître une courbe ascendante et régulière chez les jeunes en Algérie. Bien que pas encore alarmants, les chiffres communiqués par l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt) ont, cependant, de quoi alerter sur les dispositions et alternatives à prendre. À consulter également les statistiques relatives aux genres et aux âges des consommateurs, les chiffres donnent le tournis. En effet, les tranches d'âges recensés par l'office, renseignent sur la montée en puissance des dealers et des trafiquants de drogue, qui n'hésitent plus à cibler les plus jeunes de la société. Sur un total de 27.173 toxicomanes, Ils sont plus de 9.012 toxicomanes à être âgés entre 16 et 25 ans. Cela, alors que 906 autres personnes toxicomanes sont âgées de moins de 15 ans. C'est dire toute l'inquiétude et le risque qui guettent un pan important de la société algérienne, livré à un danger potentiel omniprésent. Sur le total des toxicomanes traités, le rapport fait état d'un chiffre de 21.999 hommes et 5.174 femmes. Cela est d'autant plus inquiétant que des faits houleux au sujet de pratiques de dealers, souvent des femmes, imposant la prise de psychotropes à de jeunes filles, souvent aux abords des établissements scolaires. Selon certains récits et témoignages de victimes, les dealers ont recours à des stratagèmes ingénieux, à travers la confection de psychotropes sous forme de bonbons et autres confiseries du genre. Des cas d'écoliers pris de malaises et d'états seconds, acheminés vers les urgences sont, de plus en plus, signalés. Parallèlement à cela, la qualité des prestations et de la prise en charge des retombées directes de ce fléau restent en deçà des besoins exprimés. Les centres disséminés, à travers les grandes villes, sont souvent situés dans les enceintes des centres et hôpitaux psychiatriques. Ce qui pose un réel problème pour une prise en charge optimale, adaptée et efficiente des toxicomanes et de sujets malades. Aussi, la sensibilisation gagnerait en efficacité si elle prend forme à travers des procédés innovants, ingénieux et surtout via la proximité.
La sensibilisation, à travers les réseaux sociaux en usant de «Story Telling», entre autres, pourrait provoquer ce déclic progressif. Les jeunes ayant tendance à repousser tout ce qui est officiel et carré. Du coup, les caravanes et les expositions désuètes restent d'une inefficacité exemplaire. Conscientes des enjeux de cette situation, certaines associations ont devancé les événements en mettant en place leurs propores centres de prise en charge et de désintoxication, via des procédés adaptés et modernes. Tel le cas de l ' «association pour la sauvegarde de la jeunesse, qui a fondé son propre centre national de prévention, de naturothérapie et de lutte contre la drogue. Sur un autre registre, il faut croire que les chiffres présentés par l'Office national de lutte contre la toxicomanie ne sont pas totalement exhaustifs, ni précis étant donné la difficulté de cerner un tel fléau social ascendant.
Les Institutions nationales n'arrivent pas à sortir des vieux carcans d'antan, ni à franchir le pas de l'innovation. Sur ce plan, l'organisation d'assises nationales sur la toxicomanie devrait apporter les éléments de réponse nécessaires. Sur un autre chapitre, il convient de faire rappeler que les différents corps de sécurité, dont les éléments de l'Armée nationale populaire ANP ont eu à repousser un nombre important de tentatives d'inondation de l'Algérie par des quantités importantes de drogue, de toutes sortes. Rien que durant l'an,née écoulée 2022, ce sont près de 60 tonnes de cannabis qui ont été interceptées par les forces de sécurité algériennes, tous corps confondus. Il convient de souligner que les Marocains écoulent sur les marchés mondiaux et, plus particulièrement en direction de l'Algérie, un véritable poison destiné à terrasser les jeunes générations de la société algérienne. Selon des rapports d'observatoires européens et de laboratoires rattachés aux forces de sécurité européennes, les nouvelles variétés hybrides cultivées par le Maroc, présentent un danger potentiel nouveau pour la santé des consommateurs, en plus des dangers classiques connus. Cela a été remarquée à l'issue de comportements de consommateurs interceptés par la police et les gendarmes européens, impliqués dans des affaires criminelles ou de violences extrêmes.

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