L'Expression

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Leurs prix ont presque doublé

Les climatiseurs soufflent le... chaud

La mercuriale a atteint les climatiseurs. Les prix de ces appareils très demandés durant la saison estivale, montent au même rythme que le mercure. La hausse est jugée «vertigineuse». Ils sont tout bonnement inaccessibles aux petites bourses, alors que l'été vient tout juste de pointer le bout du nez. Les prix du fameux climatiseur ont presque doublé, comparativement à ceux pratiqués à la même période de l'année dernière. Les climatiseurs de marques locales, de faible capacité, dépassent les 80 000 dinars, alors qu'ils ne dépassaient 45 000 dinars en 2021.
Même le climatiseur d'occasion vend chèrement sa peau à 50 000 DA, soit plus cher que le prix d'un appareil neuf, il y a de cela une année. Ce constat est fait par le président de l'Association de protection du consommateur (Apoce). Joint, hier, par L'Expression, Mustapha Zebdi, nous dira d'emblée: «Notre association ne cesse de recevoir des plaintes de la part des consommateurs, en particulier ceux issus des régions du sud du pays, qui dénoncent la hausse des prix des climatiseurs, qui avoisine les 100% pour certaines marques.» Cela avant de souligner que «la moyenne de la hausse des prix pratiqués dépasse largement les 50%». Notre interlocuteur n'a pas manqué l'occasion de lancer un appel aux pouvoirs publics, afin qu'ils interviennent pour alléger la facture des dépenses des petites et moyennes bourses. Il suggère, dans ce sens, la mise en place de mesures exceptionnelles pour faire baisser les prix des petits climatiseurs de type 12 000 et 18 000 BTU, à usage domestique». Il dira, par ailleurs, qu'«on n'a ni de chif-fres ni de données par rapport à cette activité». «On se demande même s'il y a une vraie production locale?», s'est-t-il interrogé. Là, l'allusion est claire. Le président de l'Apoce sous-entend que les usines locales de fabrications d'électroménager semblent se contenter d'assembler des pièces importées, à défaut de profiter des facilités accordées par l'Etat, au lieu d'augmenter le taux d'intégration, chose qui leur est exigée et qui était reprochée aux usines de montage de véhicules. C'est la raison qui a poussé le gouvernement à filtrer l'activité de l'importation des intrants. Le décret n° 20-313 fixant les modalités d'admission des opérateurs exerçant les activités de production des produits et équipements électroniques et électroménagers, au bénéfice du régime fiscal préférentiel. Ce texte exige un taux d'intégration précis pour chaque produit, avant de pouvoir bénéficier des exemptions. La révision de la méthode de calcul du taux d'intégration, qui visait à réduire la facture des dépenses de l'Etat et de renforcer davantage la compétitivité entre les industriels afin de fabriquer des produits algériens à des prix concurrentiels, tant au niveau local qu'international, a ainsi provoqué l'effet inverse. Heureux est celui qui a acheté cet appareil avant 2022! En fait, le pire est peut-être à venir, car la demande, qui est exponentielle depuis l'arrivée des grandes chaleurs, risque d'aggraver la situation. 

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