Le commerce au 2e trimestre 2024
Les clignotants au vert
«L’état de la trésorerie reste bon selon plus de 25 % des grossistes et de plus de 20 % de détaillants».
Reflétant les effets des actions de réformes et de régulation, l'activité commerciale demeure un élément d'évaluation de la relance des secteurs stratégiques. Dans ce sens, la récente enquête de l'ONS révèle que «l'activité commerciale a augmenté au deuxième trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent, notamment selon les commerçants de la droguerie, quincaillerie, appareils électroménagers et parfumerie (D.q.a.emn. p) et des textiles.Tandis qu'elle reste stable selon les détaillants de l'agroalimentaire ainsi que de ceux des machines et matériels d'équipement». C'est précisément ce qui renseigne sur l'émergence d'une nouvelle dynamique dans les secteurs à forte plus-value tel que l'industrie et l'agriculture, tirés vers le haut par la nouvelle politique économique. Il faut dire que les répercussions se traduisent par leur ancrage dans des chantiers aussi importants que celui de la régulation du marché de la consommation, et l'amélioration des mécanismes de distribution et de commercialisation. Dans ce sillage, l'enquête de l'ONS fait ressortir que pour «les commerçants grossistes ayant répondu à l'enquête, la demande en produits commercialisés a augmenté durant ce deuxième trimestre 2024 et reste relativement stable selon celle des détaillants». Des paramètres qui expriment clairement les avancées enregistrées dans l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens, et leurs capacités de consommation.Ces effets qui vont impacter le développement de la production nationale et sa diversification. Cette dernière évolue à travers une synergie naissante entre le secteur privé et le secteur public, dans la mesure où «la plupart des grossistes et de détaillants enquêtés se sont approvisionnés auprès du secteur public et privé à la fois. Par ailleurs, plus de 20% des répondants détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur privé seulement». Dans cette configuration, les perspectives de renforcer cette stabilité et de maintenir ce rythme d'évolution se mesurent au taux de développement des axes névralgiques tels que l'approvisionnement et la distribution. Aussi, il y a lieu de souligner qu'en dépit des actions de régulation et de leurs premiers résultats, «la lenteur dans les délais d'approvisionnement, les formalités d'acquisition des marchandises trop longues continuent de peser sur l'activité, ce qui a conduit à des ruptures de stocks selon certains des concernés de la (D.q.a.e.m.p), de la matière première et demi-produits ainsi que ceux des machines et matériels d'équipements» précise L'ONS.
Cela étant, sur une évaluation globale l'activité présente des éléments de stabilité et d'évolution marqués par «une trésorerie jugée normale pour les deux secteurs, et bonne selon plus de 25% des grossistes et de plus de 20% des détaillants. alors que pour le prochain trimestre et comparativement au précédent, les commerçants grossistes et détaillants enquêtés prévoient une hausse de l'activité et une stabilité des prix».
Par ailleurs, dans le détail, l'enquête précise que ««près de 12% de grossistes et plus de 20% des détaillants ayant répondu à l'enquête jugent les prix d'acquisition des produits plus élevés comparativement à ceux du trimestre précédent, dont ceux de la matière première et demi-produits et ceux des machines et matériels d'équipement. Le taux de satisfaction des commandes en produits est supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés selon la plupart des grossistes et détaillants enquêtés».