Ghara Djebilet
Les choses s’accélèrent
Les pouvoirs publics s’attellent à livrer ce projet titanesque dans les délais impartis.

Inscrit comme l’un des projets phares de la relance économique, l’exploitation de la mine de fer de Ghara djebilet se trouve au centre d’une nouvelle dynamique de développement. Représentant l’excellence des relations et de la coopération algéro-chinoise, le projet commence à prendre forme à travers de multiples actions combinées entre différents secteurs. Il sera, à ce titre, à l’origine de la réalisation d’une ligne ferroviaire de 575 km pour relier Tindouf à Béchar, pour alimenter les usines de traitement. Cela étant, dans la phase initiale qui consiste à relier Tindouf à la mine de Ghara Djebilet, la société chargée de la réalisation a entamé la pose des rails à l’aide d’un train spécial permettant une pose «très rapide» des voies sur ce tronçon qui s’étend sur 135 km. C’est du moins ce qu’a précisé l’Agence nationale d’études et du suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), soulignant que «le recours à ce train spécial par l’entreprise chinoise s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Anesrif, en tant que maître d’ouvrage, à livrer le projet de la ligne minière ouest avant les délais contractuels fixés à mars 2026». Il faut dire que le rythme de réalisation s’accélère à travers le recours à de telles solutions, qui renseignent sur l’importance qu’accordent les pouvoirs publics à livrer ce projet titanesque dans les délais impartis. Il va sans dire que les enjeux sont plus qu’importants et s’articulent autour de l’établissement des équilibres économiques, qui permettent de réaliser, la diversification de l’économie nationale, de réduire la dépendance aux hydrocarbures et de générer de l’emploi pour les jeunes de la région. C’est dans ce contexte que le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a tenu à souligner, lors de sa visite dans la wilaya – pour le Séminaire national à Tindouf intitulé «Ghara Djebilet : renforcer les capacités des jeunes en formation et en recherche scientifique» – «la nécessité de création d’un système national pour la qualification des jeunes en vue de leur implication dans les grands projets lancés par l’Etat, dont le projet d’exploitation du gisement de Ghara Djebilet retenu dans le cadre de la stratégie du président de la République, Abdelmadjid Tebboune pour la promotion de l’économie nationale». Il va sans dire que l’implication des jeunes dans l’émergence d’une nouvelle ère économique traduit l’importance de hisser les axes de la formation et de la valorisation des compétences à hauteur des ambitions économiques du pays. De même importance, le mégaprojet de Ghara Djebilet s’inscrit également dans l’édification d’un tissu d’entreprises et de start-up qui porteront les jalons de la nouvelle politique industrielle. Il sera, à ce titre, l’un des vecteurs stratégiques de la capitalisation des ressources humaines et des richesses. Dans ce contexte, la dynamique qui s’organise autour de sa concrétisation reflète l’importance de sa portée multidimensionnelle. D’où l’importance des séances d’information et de concertation, à l’image du séminaire dédié à ce projet, visant, selon le vice-président du CSJ, Anis Ailloul, à «renforcer les compétences et à explorer les opportunités disponibles à travers le projet d’exploitation de la mine de Ghara Djebilet, dans les domaines de recherche, de la formation et de l’investissement, notamment en ce qui concerne les start-up et les microentreprises». On ne peut plus clair, les objectifs de cette approche s’appuient sur l’importance des avancées enregistrées ces dernières années et de leur ancrage dans la nouvelle dynamique économique. Autrement dit, l’accélération de la mise en œuvre de ce projet ces trois dernières années découle de la reprise de l’activité économique et industrielle et de leurs besoins de développement. C’est dans ce contexte que le président de la Commission de l’éducation, de la formation, de l’enseignement et de la recherche scientifique, Seifeddine Radjaï, a souligné la «l’importance d’une étude approfondie de toutes les options et l’ouverture des instituts et universités algériens à des spécialités en adéquation avec ce projet d’envergure, qui nécessite plus de 52% de main-d’œuvre spécialisée».