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Célébration officielle de la libération d'Oran

Les chercheurs lancent les premiers jalons

La rencontre a été rehaussée par la présentation de plusieurs communications dont, notamment celle de l'historien Hamid Aït Habouche.

Les participants au colloque «Oran: ville de connaissance et de coexistence» ont été unanimes dans leurs interventions à appeler à l'institutionnalisation de l'anniversaire de la libération d'Oran de l'occupation espagnole en l'officialisant. Des chercheurs et des historiens ont pris part à cette rencontre à l'occasion de la commémoration du 229e anniversaire de la libération de cette ville, celle-ci a été organisée par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d'Oran en coordination avec le Laboratoire des études en communication et information et l'analyse du discours de l'université de Mostaganem. Les travaux de ce séminaire ont été sanctionnés par l'adhésion de nombreux chercheurs, soutenant que cette démarche «est bénéfique pour la Mémoire nationale historique qui nécessite un soin et un égard à tous les niveaux». La rencontre a été rehaussée par la présentation de plusieurs communications dont notamment celle de l'historien Hamid Aït Habouche de l'université Oran 1 Ahmed Ben Bella. Ce dernier a évoqué la stratégie de Mohamed Benothmane El-Kebir dans la libération d'Oran du joug colonial espagnol en 1792. Il a souligné que «la libération d'Oran était la dernière étape des phases militaires entre la Régence d'Alger et la monarchie espagnole, qui a été couronnée par un traité de paix en 1791». L'historien, connu pour ses recherches très pointues et documentées, a indiqué que «le traité de paix stipulait la levée du siège et la guerre contre les Espagnols», ajoutant qu'«une fois le délai d'évacuation arrivé à terme, le bey est entré à Oran avec son armée, ainsi que ses ouléma et ses troupes». Il a affirmé que «la libération d'Oran a éloigné le danger espagnol du Beylikat dans l'Ouest algérien et a réalisé l'unité territoriale de la régence d'Alger, tout en renforçant sa souveraineté à l'intérieur et à l'extérieur». Le secrétaire général du Haut Conseil islamique, Bouzid Boumediene, a abordé la question de la coexistence entre les civilisations et les cultures ayant caractérisé la ville d'Oran à travers son histoire, soulignant que «la première étape de cohabitation a eu lieu lorsque les tribus de Maghraoua qui se trouvaient à Oran ont embrassé l'islam et ont fondé ensuite avec les Andalous, la ville d'Oran», soulignant que «la coexistence était présente à l'époque du bey Mohamed Benothmane El-Kebir, qui a refondé la ville et a relancé les écoles scientifiques, à l'instar des académies d'aujourd'hui». L'universitaire d'Oran 1 Ahmed Ben Bella Hamdadou a mis en évidence les écrits historiques sur la seconde libération de la ville d'Oran des Espagnols en 1792, estimant que cet événement historique est important car abordé par de nombreux historiens de cette époque dont Mustapha Benzerfa, Dahaoui, Ben Sahnoune Rachidi, Mohamed Benyoucef Ziani, Mouslim Ben Abdelkader et Abou Ras En-Naciri El Mâasakri, en plus de nombreux écrits étrangers. Hamdadou a expliqué que «les écrits historiques ont considéré la libération d'Oran comme un événement important ayant des significations historiques et symboliques». Le conseiller du président de la République chargé des associations religieuses, Aïssa Belakhdar, a appelé les jeunes et les étudiants à suivre l'exemple des ancêtres qui ont libéré la ville de l'occupation espagnole, soulignant que «les jeunes et les étudiants doivent prendre l'exemple de nos ancêtres qui nous ont appris que la patrie doit être édifiée par le don de soi».
«La société civile qui a repoussé la colonisation française et espagnole à travers les siècles, était composée, entre autres, d'étudiants du Saint Coran, de saints patrons, d'ulémas et de penseurs d'Algérie qui se sont tous sacrifiés pour la patrie avec comme satisfaction la récompense de Dieu et ce qu'ils ont légué à leurs enfants», a-t-il déclaré. Le président du Haut Conseil islamique, Bouabdallah Ghlamallah a indiqué, que «l'Algérie fait l'objet d'une violente attaque contre l'unité populaire et contre l'Armée nationale populaire», ajoutant que «celui qui veut affaiblir le pays frappe les points forts que sont l'unité nationale et la cohésion de l'armée». Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Abdelbaki Benziane a souligné que «la libération d'Oran et de Mers El-Kebir de l'occupation espagnole le 27 février 1792, a eu un grand impact sur les historiens de cette période dont les écrits ont salué cet important événement dans le monde islamique de manière générale et l'Algérie en particulier, ainsi que les exploits du bey Mohamed Benothmane El-Kebir. Il a ajouté que «la société dans la région d'Oran avait souffert durant trois siècles des affres de l'occupation espagnole et leurs retombées économiques et sociales, caractérisées, notamment par la persécution, la misère et la détérioration des conditions de vie à cette époque, déclarant que l'occupant volait les richesses, capturait les femmes et les enfants et tuait les hommes jusqu'à l'extermination».

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