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EN DÉPIT DE L’APPEL À LA RAISON DE AMAR TOU

Les cheminots restent intransigeants

La direction de la Sntf estime ne pas pouvoir satisfaire les revendications en raison de la situation financière de l’entreprise.

Les tensions montent au niveau de la Société nationale des transports ferroviaires. Au septième jour de grève, le trafic ferroviaire est toujours paralysé malgré la décision du tribunal de Sidi M´hamed d´Alger ordonnant la reprise du travail et les appels au gel de la grève lancés par le secrétaire général de l´Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd. Aucun train ne circulait hier. Les guichets étaient fermés.
La journée a été consacrée aux réunions. Les cheminots campent sur leur position et maintiennent leurs revendications. Pas de reprise de travail sans garanties écrites de la part des dirigeants de la Sntf et de la Centrale syndicale. «On est encore en concertation, et en contact avec les représentants des autres régions, pour décider des suites à donner à la grève», a déclaré hier soir, Abdelhak Benmensour, porte-parole de la cellule de crise des cheminots. Et d´ajouter: «La réunion de ce matin, (hier,Ndlr), n´a finalement pas donné de résultats.» A rappeler que cette réunion qui a eu lieu entre les travailleurs de la base syndicale et le secrétaire général de la Fédération nationale des cheminots (FNC), Derradji Abdelhamid, a été marquée par plusieurs interventions de la parts des travailleurs. Ces dernier ont tenu à remercier M.Derradji pour son soutien tout en dénonçant l´absence des autres membres de la fédération qui, selon eux, «fuient leurs responsabilités».Par ailleurs, le ministre des Transports, Amar Tou, a déclaré hier à Alger que «le travail devrait reprendre immédiatement». «Des instructions ont été données à la Sntf pour engager des discussions sérieuses avec le syndicat pour négocier la convention de branche qui permettra à la Sntf de travailler comme les autres secteurs», a-t-il ajouté. Alors que les cheminots exigent des augmentations de salaire de 20% à 23% prévues par les conventions de branches signées début mai et touchant une vingtaine de secteurs économiques, le ministre reconnaît que la Sntf «n´a pas les moyens financiers nécessaires. La masse salariale est supérieure au chiffre d´affaires, mais comme c´est un service public par excellence, il doit être traité de manière spécifique». Dans un appel aux travailleurs de la Société nationale des transports ferroviaires, le secrétaire général de la Centrale syndicale Abdemadjid Sidi Saïd, a demandé aux cheminots «de geler leur mouvement de grève», est-il mentionné dans ce document dont L´Expression a obtenu une copie.
Cet appel intervient au lendemain de la réunion de vendredi soir au siège de l´Ugta, entre les représentants de la Fédération des cheminots, la base syndicale et le secrétaire général de l´Union générale des travailleurs algériens.
Sidi Saïd a souligné alors que «l´Ugta prend en charge les doléances des cheminots et particulièrement l´article 52 de la convention collective» avant d´ajouter que «le dialogue constitue un instrument indispensable pour le règlement des problèmes des travailleurs». Un appel resté sans écho.

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