Développement du tourisme saharien
Les capacités d’accueil seront doublées
250 projets sont prévus pour ce faire.

Le tourisme saharien constitue l’un des atouts majeurs de la destination Algérie. Un produit phare du secteur du tourisme, qui demeure dans le besoin de renforcer ses capacités d’accueil, et de diversifier ses services. Dans ce contexte Djamel Alili, directeur général du tourisme au ministère du Tourisme et de l’Artisanat, a tenu à préciser lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale que « oour réussir l’activité touristique, il faut avoir les potentialités et fabriquer le produit touristique. Cela veut dire réaliser les structures d’hébergement et créer des circuits touristiques à travers les 24 wilayas du Sud ». Il faut dire que le développement de ces axes permettra de rentabiliser la saison du tourisme saharien qui s’étend d’octobre à avril à travers la diversification des formules d’hébergement et des prestations de services. L’objectif étant de renforcer l’attractivité de la destination Algérie, et de fidéliser une clientèle de plus en plus importante. À ce titre,. Alili est revenu sur l’importance de l’investissement dans les infrastructures d’accueil précisant que « L’Algérie projette de doubler ses capacités d’hébergement, actuellement estimées à 125 000 lits. « Nous avons près de 250 projets dans les 24 wilayas du Sud qui vont permettre de doubler les capacités actuelles, mais également de faire varier les structures d’hébergement ». Un développement qui contribuera à répondre à une forte demande et à capitaliser ces investissements à travers la valorisation de cet axe susceptible d’avoir, à moyen et long terme, des impacts positifs sur l’économie nationale. Cela étant, pour concrétiser cette approche de développement, il va sans dire que le renforcement des axes névralgiques tels que la logistique, le transport, et la diversité des activités, s’imposent comme des conditions incontournables. La prise en charge de la qualité des besoins et des préoccupations des visiteurs, constitue la vitrine de la destination. C’est dans ce sens que la ligne directe Paris-Djanet a été évoquée comme marque de succès, « Cette expérience encourage l’ouverture de nouvelles liaisons, comme Paris-Frankfurt-Tamanrasset, « qui est un axe important pour cibler les marchés. Par ailleurs, la diversification des activités touristiques en intégrant l’artisanat est également envisagée pour offrir des prestations attractives ». On ne peut plus clair, les engagements du ministère du Tourisme pour le développement du tourisme saharien, s’articulent autour de l’amélioration de la qualité du produit, et sur la pérennisation des services. Cela étant, dans son élan de développement, le secteur se soucie de garder le cap sur l’émergence d’un tourisme durable, respectueux des règles environnementales. Il envisage dans ce sens de favoriser la réalisation des structures légères. L’objectif étant d’aboutir à des équilibres efficients entre les objectifs économiques, et les engagements écologiques.
Dans ce sillage, Alili précise que « cette vision est avantageuse d’un point de vue économique et environnemental, car la réalisation des structures légères peut se faire en moins de six mois, sans agresser la nature. Nous pouvons même avoir des structures légères mobiles. Ainsi, l’investisseur peut les installer sur un site et les déplacer vers un autre site l’année suivante ».