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La ruée vers les marchés des vêtements a commencé

Les bourses à l'épreuve du vêtement

Les prix sont très élevés cette année. Ce qui contraint beaucoup de familles à faire une entorse à cette habitude.

Après l'angoisse des marchés des fruits et légumes, le temps à présent est aux marchés de vêtements. Les familles se détournent ainsi des premiers pour se ruer vers les seconds afin de dépenser ce qui reste de la bourse déjà laminée par la hausse des prix. En effet, l'on observe depuis le début de cette semaine un grand afflux au niveau des marchés de vêtements dans les différentes communes et la ville du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. L'achat des vêtements de l'Aïd pour les enfants a commencé bien avant les dates habituelles, cette année.
Pour en percer le mystère, nous avons fait une tournée à travers plusieurs marchés et les magasins, notamment dans la ville de Tizi Ouzou et le plus grand marché de vêtements de la wilaya qui se trouve dans la ville de Draâ Ben Khedda. Les deux plus importants marchés de cette ville dont l'un est surnommé «Marché Dubai» grouillent de monde depuis dimanche. Des familles, pères, mères et enfants font le tour des étals où sont proposés divers produits de l'habillement. Les gens scrutent les prix afin de dénicher la «bonne affaire». «Je viens un peu en avance parce que je pense qu'à l'approche de l'Aïd, on verra les prix monter comme pour les fruits. Alors, j'ai ramené les enfants aujourd'hui pour voir si on peut trouver des choses qui leur plaisent à des prix raisonnables», explique une mère accompagnée de ses enfants. Toujours au niveau du marché «Dubai», marcher devient un exercice difficile à cause de la grande foule qui s'amasse dès les premières heures de la matinée. «Les prix sont chers. Déjà que les vêtements pour enfants sont chers, mais là c'est encore pire», s'écrie un homme à la soixantaine. «Il est impossible de satisfaire tous mes enfants. Je crois que je vais juste acheter aux plus petits», concède une autre femme.
En effet, les prix sont trop élevés au niveau des marchés. Pour contrecarrer cela, beaucoup de famille se mettent à dénicher les bonnes affaires en recherchant des soldes». Des opportunités qui s'offrent normalement au niveau des magasins. «Je ne vois pas pourquoi ils mettent l'enseigne ‘'solde'', alors que les prix sont les mêmes que dans les circonstances normales. Les commerçants trichent. Ils augmentent le prix de l'article de 20% puis ils écrivent ‘'Solde'' pour le vendre à son prix normal», explique doctement un père de famille à sa sortie d'un magasin de la ville de Tizi Ouzou. «Je préfère faire un tour dans les marchés, là dans les magasins, les prix sont très élevés», se résigne une autre femme.
En effet, les prix sont très élevés cette année. Ce qui contraint beaucoup de familles à faire une entorse à cette habitude. Cette cherté des vêtements s'en trouve aussi accentuée par les prix des produits alimentaires, qui ont caractérisé le mois de Ramadhan en saignant les bourses. «Je ne peux plus acheter des vêtements de l'Aïd pour mes enfants cette année. L'argent que j'ai réservé pour offrir un petit moment de bonheur à mes enfants, je l'ai dépensé pour les nourrir en ce mois où les prix ont triplé. Allah ghaleb», se lamente une femme au foyer qui fait le tour du marché pour regarder.
De leur côté, les commerçants ne sont pas heureux.
«Ces foules que vous voyez ne sont pas le signe de grandes périodes de ventes. Détrompez-vous. La majorité ne fait que demander les prix puis se détourne quand elle les entend. La majorité des gens n'achète pas, alors que ceux qui achètent ont réduit leurs budgets respectifs de moitié à cause de la cherté de la vie en ce mois de Ramadhan», explique un commerçant au niveau du marché de Draâ Ben Khedda.

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