L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Production et transport de l’hydrogène

Les atouts indiscutables de l’Algérie

Pour ceux qui ont accès à des ressources énergétiques renouvelables abondantes, des opportunités d’exportation se présentent.

La production de l’hydrogène s’impose comme le nouveau défi de la réalisation de la sécurité énergétique au niveau mondial. C’est du moins ce que prévoient l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dans leur dernier rapport lancé jeudi à la 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou en Azerbaïdjan. Ce dernier souligne que «d’ici 2050, l’hydrogène renouvelable et les produits dérivés de l’hydrogène, tels que l’ammoniac, le méthanol et le kérosène électronique, seront nécessaires dans les secteurs difficiles à réduire, notamment dans l’industrie, comme matières premières». Ce qui éclaire sur l’émergence d’un marché important qui offre de fortes opportunités pour les pays qui jouissent de ressources énergétiques. Des ouvertures qui s’articulent autour du développement des infrastructures de production et de transport. C’est ce qu’explique le rapport, précisant que «pour ceux qui ont accès à des ressources énergétiques renouvelables abondantes, des opportunités d’exportation se présentent. Pour ceux qui ont des secteurs industriels développés et des ressources renouvelables plus limitées, les importations peuvent permettre l’accès à des matières premières ou à des carburants décarbonés». Il faut dire que, dans ce contexte axé sur la naissance d’un marché mondial pour l’hydrogène et ses produits dérivés, l’Algérie semble avoir pris les devants, avec un potentiel énorme en matière de capacité de production de l’ordre de 1,12 millions de tonnes à l’horizon 2040. Les programmes et les projets lancés, à l’image du Corridor SouthH2 pour acheminer de l’hydrogène d’Algérie, vers l’Europe, permettront d’acquérir une part de 10% du marché européen. Ce qui est en soi un important positionnement en prévision de l’émergence du marché mondial. Une préparation qui se base essentiellement sur le volume de partenariats stratégique en cours. À l’image de celui qui s’établit avec l’Union européenne reflète l’importance des actions menées et des échanges effectués pour porter la coopération à un niveau supérieur. Cette dernière s’appuie sur des capacités d’exportation et de commercialisation qui mettent en scène plusieurs pays dont l’Italie, l’Autriche et l’Allemagne. À ce titre, l’Algérie est appelée à occuper le rang de leader au niveau régional et à jouer un rôle central dans les équilibres du marché mondial de l’hydrogène et des énergies renouvelables. Dans ce contexte, le rapport des deux institutions véhicule de sérieuses promesses de développement, qui vont dans le sens des actions et des prévisions établies par les pouvoirs publics. À ce titre, les capacités prévisionnelles de production et de commercialisation de l’hydrogène vert algérien se présentent comme des atouts économiques indiscutables. Par ailleurs, ce rapport présente une série de mesures proposées aux décideurs politiques telles que «les mécanismes de normalisation et de certification, le soutien gouvernemental et les marchés publics, le rééquilibrage des tarifs et les mécanismes de tarification du carbone peuvent être utilisés pour soutenir le développement du marché international». 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours