L'Expression

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Alger et Pretoria allient leurs forces politiques et économiques

Les architectes d’une Afrique souveraine

Tebboune et Ramaphosa incarnent cette volonté commune de faire, enfin, briller l’Afrique, loin des forces occultes et des puissances étrangères…

L'Algérie, terre des révolutionnaires, et l'Afrique du Sud, symbole de la lutte contre l'apartheid, renforcent leur alliance pour faire émerger une Afrique forte et unie. Avec beaucoup d'émotion, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, en visite d'État à Alger, a rappelé les positions constantes de l'Algérie en faveur des causes justes. Citant l'ancien président Houari Boumediene, il a déclaré: «L'Algérie avait le devoir de soutenir les mouvements de libération en Afrique, car il n'est pas juste que les Algériens mangent et boivent pendant que leurs frères vivent sous l'oppression.» Cette phrase, ancrée dans l'ADN de l'Algérie, continue d'inspirer les Sud-Africains et guide leur engagement pour la justice. L'Algérie, surnommée La Mecque des révolutionnaires, a toujours été la boussole des défenseurs des opprimés, revendiquant son africanité et plaidant pour une unité continentale, une vision qui remonte au roi Massinissa et son célèbre slogan «L'Afrique aux Africains».
La visite d'État du président sud-africain à Alger vient conforter cette position. Il est venu renforcer «l'axe Alger-Pretoria» pour faire de l'Afrique une puissance, à l'image de l'Union européenne. Car, il s'agit de la rencontre de deux géants du continent qui parlent d'une seule voix pour la défense des intérêts de l'Afrique et des peuples opprimés. «Allons ensemble, avançons ensemble en ne laissons aucun pays derrière», a lancé Cyril Ramphosa en direction des peuples d'Afrique. Celui qui a eu l'honneur de s'adresser aux chambres de notre Parlement a choisi Alger pour lancer cet appel solennel. «Nous allons oeuvrer ensemble pour le bien de l'Afrique. Nous allons faire de ce continent, aux ressources abondantes, une vraie force contre le néocolonialisme.» Un message qui semble avoir fait «écho» dans toute l'Afrique, notamment chez les pays qui veulent saboter la bonne marche du continent pour leurs intérêts personnels.
Cette visite d'État de trois jours, de la plus grande économie d'Afrique à la plus grande puissance diplomatique et militaire du contient, est un message fort au reste du monde. Comme la France et l'Allemagne, l'Algérie et l'Afrique du Sud se présentent comme les cercles décisionnaires de l'Union africaine. Cette visite d'État, d'amitié et de fraternité où les postions immuables communes ont été réitérées montre que ces deux forces de «frappe» et de décision vont passer à la vitesse supérieure. Surtout que l'Algérie occupe un poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU et l'Afrique du Sud a pris la présidence tournante du G20.
Ramphosa l'a dit. Il a invité Tebboune au prochain «Sommet du G20 pour travailler ensemble pour avancer dans la défense des causes justes». Il a donné l'exemple de la Palestine et du Sahara occidental. Les deux pays partagent aussi l'objectif commun de réformer les Nations unies pour permettre une véritable représentation du continent, et défendre les droits des peuples opprimés. En attendant, l'externe nord et l'extrême sud du pays du «pays du HAM» travaillent main dans la main pour le bien-être des peuples africains.
Tebboune-Ramphosa, un duo qui veut marquer l'histoire du continent pour sa «vraie autodétermination». Ensemble, ils s'engagent à éteindre les conflits, ramener la paix et bâtir une Afrique souveraine, libérée des ingérences étrangères. Les deux Présidents travaillent ainsi pour éteindre les armes, ramener la paix sans ingérence étrangère en aidant les pays concernés à se «sauver d'eux-mêmes».
Ces deux puissances continentales contribuent à l'émergence sociale et économique de l'Afrique.
L'Algérie, fidèle à ses valeurs, investit dans le développement durable à travers une agence de coopération internationale dotée d'un milliard de dollars. Elle efface les dettes des pays en difficulté, fournit une aide alimentaire et médicale et ouvre ses universités et grandes écoles à la jeunesse africaine. Cette visite d'État symbolise l'union de deux nations qui partagent des positions immuables pour la défense des intérêts de l'Afrique. Un partenariat qui s'inscrit dans l'héritage révolutionnaire des deux pays. Comme Tebboune le dit si bien, l'Algérie sera toujours aux côtés de ses «amis et frères» dans leurs moments difficiles. Aujourd'hui, le pays de Nelson Mandela ET CELUI
de l'Emir Abdelkader ont repris les choses en main pour que l'Afrique... brille enfin!

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