Relations commerciales avec la France
Les allégations haineuses de Driencourt
la presse française ne s’embarrasse pas d’éthique et de déontologie quand il s’agit d’attaquer l’Algérie.
![Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie.](https://www.lexpression.dz/storage/images/article/cd382dae0e85c935eea7110bbe4b84bd.jpg)
Un communiqué du Premier ministère rendu public, ce jeudi, dément catégoriquement les «prétendues mesures restrictives au commerce» entre l'Algérie et la France, très largement colportées sur les réseaux sociaux. La réaction de l'Algérie s'est rendue nécessaire, lorsqu'un ancien diplomate français s'en est fait l'écho dans un grand journal français de cette fausse information. Le Premier ministère a qualifié les déclarations de l'ancien ambassadeur d'Algérie en France Xavier Driencourt d'«allégations mensongères» et épingle le personnage douteux pour son «délire haineux et coutumier à l'égard de l'Algérie». Il va de soi que cette opération d'intox, dont le but est de déstabiliser les échanges économiques entre les deux pays, entendait semer un vent de panique dans les milieux d'affaires. Il va de soi que l'objectif des instigateurs de cette opération ne se résume pas à un simple coup d'éclat, puisqu'en plus d'une diffusion massive sur les réseaux sociaux l'intox a été relayée par un personnage, certes douteux, mais qui bénéficie d'un soutien assumé dans la facho-sphère française. Celle-ci lui a ouvert un espace médiatique considérable. Son twitt relayant cette fausse information a «miraculeusement» suscité un emballement médiatique dans pareil. Cela sent l'opération montée de toutes pièces. Et pour cause, l'intox a été reprise et assumée par l'un des plus grands journaux français: Le Figaro. Il est clair qu'il s'agit là d'un ballon de sonde lancé par certains milieux haut placés, dont cet ancien diplomate en est le missionnaire, connu pour ses incartades à l'égard du pays. L'objectif? Sonder le degré de froid engendré par la dernière sortie imprudente du président français, en visite au royaume du Makhzen, qui va imprégner les relations algéro-françaises. D'ailleurs, certains titres français, connus pour leur degré de sympathie envers l'Algérie, se sont empressés à tirer des conclusions hâtives et à imaginer des scénarios loufoques, au sujet de «mesures restrictives aux échanges avec la France», prises par l'Algérie.
Sinon, comment expliquer le déchaînement d'une telle vague de haine envers l'Algérie, à partir d'un simple tweet, relayant des informations incomplètes et non vérifiées ou authentifiées? Encore une fois, la presse française ne s'embarrasse pas d'éthique et de déontologie quand il s'agit d'attaquer l'Algérie ou de salir son image. En fait, rien ne justifie une telle levée de boucliers de ces milieux, si ce n'est une anticipation, mal lunée, quant à la réaction de l'Algérie vis-à-vis des caprices d'un adolescent, en mal de narcissisme et de clairvoyance.
Les voix justes de l'Hexagone l'ont d'ailleurs souligné, à maintes reprises. L'histoire triomphera pour les justes, et les traîtres seront récompensés à leur juste valeur. Plus d'un siècle et trente années de colonisation sauvage et barbare dans ce pays noble n'ont pas permis à ces enfants de colons d'assimiler la leçon et de comprendre les Algériens. Ce déchaînement habituel ne date pas d'aujourd'hui. Il y a quelque temps encore, ces mêmes porte-voix du néocolonialisme français ont tenté d'instrumentaliser l'affaire des importations algériennes de céréales pour jeter le discrédit sur la crédibilité de l'Algérie, en termes de commerce extérieur.
Ils feignent ignorer que l'Algérie est un pays souverain et libre de ses choix. D'autres tentatives similaires et médiocres en qualité ont été également fomentées par ces mêmes milieux connus, en vue d'infléchir la ligne de conduite d'Alger et lui faire courber l'échine, concernant certaines questions fondamentales.
Visiblement, les choix stratégiques de l'Algérie dérangent certains milieux hostiles identifiés et connus. L'engagement de l'Algérie en faveur des causes justes et aux côtés des peuples opprimés, notamment la question centrale palestinienne et la question sahraouie, ne lui vaut pas que des mérites.
Il est clair, aujourd'hui, que cet ancien diplomate français est porteur d'un ordre de mission déterminé et bien agencé. Il s'agit d'un petit élément du vaste puzzle qui se trame contre l'Algérie qui commence à se mettre en place.