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Coopération algéro-turque

Le volume des échanges en hausse

La Turquie est le premier investisseur étranger en Algérie dans le domaine hors hydrocarbures.

Relancée sur de nouvelles bases durant ces trois dernières années, la coopération économique algéero-turque s'intensifie dans le sens d'un développement pérenne, porté par une hausse continue des volumes d'échanges et d'investissement.C'est dans ce contexte que l'ambassadeur d'Algérie en Turquie, Amar Belani, a souligné, samedi à Istanbul, lors de la première édition du Forum algéro-turc, «l'évolution significative et remarquée que connaissent ces relations depuis 2020».précisant que « la Turquie est le premier investisseur étranger en Algérie dans le domaine hors hydrocarbures, avec un montant estimé à 6 milliards de dollars ». L'objectif étant d'atteindre les 10 milliards de dollars à l'horizon 2025. Un développement inédit qui découle des actions de reformes menées, et aux nouvelles dispositions d'investissement véhiculées par la nouvelle loi auxquelles s'ajoutent les multiples accompagnements et facilitations dédiées aux investisseurs étrangers et locaux, notamment celles inhérentes à l'octroi du foncier industriel et l'accès aux canaux bancaires. Dans le même sillage, les garanties et les assurances d'établir des partenariats gagnant/gagnant mises en place par la nouvelle politique économique, ont considérablement contribué à renforcer l'attractivité du marché algérien. D'où la présence de plus de 1700 entreprises turques en Algérie, activant dans le développement de leur activité dans plusieurs domaines, tels que les produits agricoles, alimentaires et de transformation, les produits mécaniques et électroménagers, les industries plastiques et d'emballage, les secteurs de la sidérurgie, des produits chimiques, du textile, du médicament et de la construction, ainsi que le secteur du tourisme et des services. Un engagement qui s'est particulièrement distingué par le lancement de projets structurants, à l'image de celui du groupe Toysali pour la fabrication du fer plat dans la willaya d'Oran, ou du complexe des métiers textiles du groupe «Tayal» dans la wilaya de Relizane, pour ne citer que ceux-là. En outre des perspectives de développement dans des domaines aussi stratégiques que la production laitière et céréalière.
Dans cette configuration de consolidation des relations économiques entre les deux, il apparait clairement que si la Turquie est le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie, il n'en demeure pas moins que a coopération avcl'Algérie reste l'une des coopérations hautement stratégiques de la Turquie en Afrique. À ce titre, le renforcement des échanges commerciaux et des investissements entre les deux parties porte également sur le développement des capacités communes d'investissement sur la scène économique régionale. L'objectif étant de développer les axes de la coproduction, et de l'investissemen tà haute valeur ajouté, en vue d'intégrer les marchés africains en force. Dans ce sens, il y a lieu de convenir que les avancées enregistrées dans l'ensemble des domaines d'activité, font de l'Algérie un partenaire de choix autant à travers sa position géostratégique, qu'à travers les différentes améliorations issues des reformes, et de leurs impacts sur l'environnement des affaires
Dans ce sillage, Belani a invité «les investisseurs turcs à venir en nombre en Algérie pour saisir les opportunités multiples offertes par le potentiel énorme du marché algérien, mis en valeur par les dernières réformes engagées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune». 

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