L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Droit des peuples à l’autodétermination, non-ingérence et promotion du dialogue

Le triptyque de la diplomatie algérienne

L’Afrique du Nord, qui fait face à des défis gigantesques, est de surcroît pénalisée par des réactions expéditives dont les auteurs ne se soucient pas de la perspective historique.

Depuis son accession à l'indépendance, le
5 Juillet 1962, l'Algérie n'a jamais enfreint la doctrine de sa politique extérieure qui repose sur trois principes inaliénables: le droit des peuples à l'autodétermination, la non-ingérence dans les affaires internes des États et la promotion du dialogue inclusif dans les conflits internationaux, quelle que soit leur gravité. Fidèle à ces principes, le président Abdelmadjid Tebboune s'y est engagé pleinement.
Dès son élection en décembre 2019, il a affirmé, lors de son allocution à l'occasion de la 33e session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA) en février 2020 à Addis-Abeba, que «l'Algérie nouvelle demeurera attachée à ses principes et engagements, et jouera, dorénavant, pleinement son rôle en Afrique et dans le monde». Après un recul de son activité diplomatique à une certaine période, l'Algérie a redéployé sa force diplomatique sur le continent africain et retrouvé son rôle d'État influent en participant à des sommets internationaux ou en menant de nouvelles médiations visant à régler les différends dans le continent africain. Ainsi, l'Algérie continue de participer activement à l'extinction de plusieurs foyers de tension dans les pays d'Afrique. La voix de l'Algérie demeure écoutée et sollicitée dans le continent. Tout récemment, la Guinée a sollicité le soutien du président Tebboune pour une transition «réussie et apaisée» dans ce pays, en proie à une crise politique. Dans la crise du Mali voisin, L'Algérie poursuit ses efforts en sa double qualité de chef de file de la Médiation internationale et président du Comité de suivi de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger. La médiation algérienne a été couronnée de succès. En effet, en juin 2015 a eu lieu la signature de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, baptisé «Accord d'Alger». En Libye voisine également, l'Algérie joue un rôle déterminant dans la résolution de la crise en prônant la solution politique à travers un dialogue inclusif inter-libyen. L'Algérie n'a-t-elle pas abrité une série de pourparlers inter-libyens dans le cadre de ses efforts continus pour la résolution de la crise libyenne? De même qu'au Sahara occidental où l'Algérie soutient le règlement du conflit dans un cadre politique juste et durable garantissant l'autodétermination du peuple sahraoui et prônant le dialogue entre les deux parties (Maroc et Front Polisario). C'est une position qui reste inchangée en dépit des pressions et des manipulations.
Toujours grâce à la médiation algérienne, un autre conflit a connu un dénouement heureux. Il s'agit du différend frontalier entre l'Érythrée et l'Éthiopie (1998-2000). L'Algérie a offert son assistance aux deux parties pour résoudre pacifiquement le conflit. Au sommet de l'OUA à Alger en juillet 1999, les parties au conflit ont accepté les modalités d'application de l'Accord-cadre d'Alger. Dans le même sillage, l'Algérie contribue au
règlement de la crise du barrage de la Renaissance qui oppose l'Égypte et le Soudan à l'Éthiopie.
Dans un environnement international volatile marqué par des improvisations plutôt que des positions basées sur des principes intangibles et où les fondamentaux sont basculés, l'Algérie tient bon. Elle assume toutes ses actions avec un sens de responsabilité et de solidarité doublé d'un réel effort de compréhension pour ceux qui ont des intérêts différents des siens.
Mais l'expansionnisme territorial au même titre que le terrorisme d'État et l'occupation illégale du territoire d'autrui ne seront jamais acceptés par l'Algérie. À plus forte raison dans sa région et dans son voisinage immédiat.
L'Afrique du Nord, qui fait face à des défis gigantesques, sociaux, climatiques, sécuritaires et migratoires, est de surcroît pénalisée par des réactions expéditives dont les auteurs ne se soucient pas de la perspective historique. Grave erreur d'appréciation qui va, inéluctablement, mener à la destruction du Maghreb alors que le destin des peuples de la région incite plutôt à la consolidation de leur unité. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours