L'Expression

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Le ministre multiplie les rencontres avec les acteurs

Le secteur industriel en question

«L'interrogation sur la finalité de ces actions subsiste fortement. À plus forte raison que, le secteur a hérité d'un déficit de crédibilité de ses premiers responsables, lourd de conséquences.»

Se distinguant de ses prédécesseurs, par la méthode et la nature de l'approche, avec laquelle il a abordé le traitement des dossiers brûlants du secteur, le nouveau ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, a consacré ses premières actions à passer au crible les préoccupations des plus grands groupes industriels publics. Une méthode nouvelle, qui consiste à écouter et recueillir les inquiétudes des grands pôles de production nationale, à l'image de Divindus, Algeria elect, Imetal, Getex et d'autres, qui ont eu l'occasion durant ces concertations de réitérer leurs demandes d'accompagnement et de soutien en matière de financement et d'approvisionnement. Il en ressortira comme premier bilan de ses rencontres, une réelle volonté de restructurer en profondeur le secteur, en vue d'activer les vrais leviers économiques, indispensables pour une relance efficiente de l'économie nationale. Cette dernière s'articule selon les instructions du ministre, à mettre en place des plans d'urgence, pour certains, alors que pour d'autres il est question à l'heure actuelle, d'intensifier les recherches de solutions adéquates aux problèmes socio-professionnels, au rééchelonnement des dettes et le déverrouillage des freins mis en place durant les exercices passés. Cela étant, toute la problématique qui accompagne cette nouvelle révolution du secteur réside dans l'accumulation de situations complexes qui ont marqué le département, ces dernières années. En plus des effets dévastateurs de l'oligarchie qui a pris, sous le règne de Bouteflika, le secteur en otage, la léthargie qui a suivi, ne fait que compliquer la tâche du nouveau ministre. Car il faut le dire, bien que ce dernier ne se soit pas lancé comme ses prédécesseurs, dans les grands discours, et les promesses sans lendemain, pour répondre aux attentes des opérateurs et des citoyens, il n'en demeure pas moins, qu'aussi judicieuses que puissent être ces méthodes, ce sont les résultats qui feront la différence. Autrement dit, il va sans dire que pour l'heure d'aucuns ne peuvent nier la nécessité d'évaluer la situation des capacités de production et de développement de l'appareil de production nationale, cependant elles demeurent étroitement tributaires de l'environnement et du climat de l'investissement qui lui sera réservé. Est-ce que ces plans d'urgence ne vont-ils pas se heurter à une administration rigide et bureaucratique? Seront-ils accompagnés d'une mise à disposition de volumes de matières premières conséquents pour l'amélioration des niveaux de production? Et enfin seront-ils soutenus par un accompagnement efficace des banques? D'un autre côté, la question est également valable pour les opérateurs. Vont-ils s'adapter aux nouveaux paradigmes de gestion et s'engager dans des obligations de résultats, notamment en matière de rentabilité? C'est dans ce sillage, que l'interrogation sur la finalité de ces actions subsiste fortement. À plus forte raison que, le secteur a hérité d'un déficit de crédibilité de ses premiers responsables, lourd de conséquences. Nul besoin de rappeler les déboires et les blocages dans des dossiers aussi importants que celui de l'industrie automobile, qui a été sans conteste le cauchemar du secteur, pour ne citer que ce dossier. Autant dire, que du règne de Bouchouareb à celui d'Aït Ali, il y a eu essentiellement des présentations de projets, à l'image du secteur minier, qui, jusqu'à aujourd'hui n'ont pas connu de réel démarrage, tels que Bellara et Ghar Djebilet, qui viennent juste de bénéficier d'un intérêt nouveau de la part de l'Etat. Ou encore le projet du port-Centre, de Cherchell, dont le début des travaux était annoncé pour le mois d'avril dernier. Et ce sans évoquer la situation du secteur de la sous-traitance, du partenariat et de l'industrialisation de l'agriculture, où une nécessité de création de plus de 3 millions de PME PMI est toujours d'actualité.

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