L'Expression

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Démission de huit de ses élus

Le RCD affronte une crise interne

Les vraies raisons de cette démission collective ne sont pas encore connues, mais l’acte en lui-même renseigne sur une réelle division au sein du parti.

«Nous groupe des huit élus à cette APW nous informons l'opinion publique que nous ne nous reconnaissons plus dans le parti de Mohcine Belabbas et nous nous sommes constitués comme un groupe d'élus indépendants à l'APW de Tizi Ouzou avec Kaci Tansaout comme chef de groupe et nous restons engagés à accompagner les élus locaux et les citoyens pour l'intérêt général et le développement de notre région. Il vaut mieux se séparer au nom de la vérité que de s'unir au nom du mensonge», a annoncé le représentant du groupe, Azouaou Ait Hamou. L'ouverture de la session extraordinaire de l'APW de Tizi Ouzou.
Un coup dur pour le parti de Mohcine Belabbas, qui semble subir une période de perturbations et de disgrâce. Du fait qu'hormis la crise interne, qui se précise d'autant plus que cette démission collective intervient après le départ d'un groupe de députés il y a quelques mois.
Pour les observateurs, les positions de Mohcine Belabbas ne font pas l‘unanimité au sein du parti, notamment celles relatives à la collaboration avec d'autres partis pour l'émergence d'un front républicain, tel que le rapprochement avec le FFS. Il semblerait que dans cette tentative de cohabitation découlerait l'ombre d'une division, qui ne dit pas encore son nom, mais qui se précise à travers le maintien des principes fondamentaux d'opposition du parti et qui lui ont dicté depuis toujours sa position de boycott des grands événements électoraux et des initiatives collectives.
Cela étant, les vraies raisons de cette démission collective ne sont pas encore connues, mais l'acte en lui-même renseigne, sur une réelle division au sein du parti, de fait que les élus partants, ont annoncé leur constitution en groupe indépendant, qui poursuivra ses actions auprès de citoyens et pour le développement de la région.
C'est donc, dans cette disposition peu avantageuse, que le RCD aborde la dernière ligne droite vers la redistribution des cartes, que caractériseront les prochaines élections législatives.
D'autant plus, que le parti de Mohcine Belabbas, vient d'être affaibli par une autre épreuve, celle de l'administration fiscale, qui lui réclame de payer un milliard de centimes «le parti a été destinataire d'une correspondance émanant de la recette des impôts de la wilaya d'Alger (document joint) sommant le RCD de s'acquitter, sous huitaine, de la somme de 10 945 000 DA, soit plus d'un milliard de centimes.
Dans la même missive, notre siège est désormais classé comme un local à usage commercial», précise le RCD dans un communiqué rendu public et s'interroge: «S'agit-il de la poursuite de la campagne orchestrée par la police politique contre le RCD ou bien pour nous faire payer le fait d'avoir permis au PAD d'y organiser, à trois reprises, ses activités publiques devant le refus injustifié du ministère de l'Intérieur?».

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