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Cimenterie de Hadjar Essoud (Skikda)

Le procès du directeur reporté

Le tribunal correctionnel de première instance de Skikda a reporté le procès des cadres de la cimenterie Hadjar Essoud, dans la commune de Lakhdar Bakouche, au 9 octobre prochain, à la demande du collectif de la défense. Les mis en cause sont poursuivis pour transgression des lois et règlements en vigueur, dans la «contraction» d'un marché public relatif à la réalisation d'un entrepôt et à des travaux d'aménagement de l'usine, d'une valeur de 18 milliards, rappelle-on. Les prévenus sont le président-directeur général (P-DG) de la cimenterie de Hadjar Essoud et 15 cadres, dont des employés et les membres du comité d'évaluation des offres (commission des marchés). Les mis en cause sont accusés de délit d'octroi de privilèges injustifiés dans le domaine des marchés publics, mauvais usage de la fonction, abstention volontaire d'accomplir un travail dans l'exercice de leurs fonctions d'une manière contraire aux lois et règlements, entre autres. L'affaire a été mise à nu en 2020, suite à un dépôt de plainte introduit devant les services de sécurité, par un entrepreneur soumissionnaire du marché en question, pour le retrait du projet après avoir décroché l'appel d'offres du marché, conformément à la réglementation en vigueur. Originaire de la commune d'Aïn Charchar et propriétaire d'une société, spécialisée dans le domaine de la construction, l'entrepreneur a été surpris de se voir octroyer un autre contrat qui ne remplit pas les conditions requises. Les suspicions d'agissements frauduleux dénoncés par la victime, dans la conclusion du marché et le non-respect par la commission des marchés des lois et réglementations, ont aussitôt fait l'objet d'une information judiciaire. Les investigations menées sur réquisition du procureur de la République près le tribunal de Azzaba, par les éléments de la brigade de recherches et d'investigations relevant de la Gendarmerie nationale, se sont soldées par la découverte de nombreux actes illégaux. Après achèvement de l'enquête les mis en cause ont été déférés en mai 2022, par-devant le procureur de la République qui a ordonné le mandat de dépôt à l'encontre de plusieurs accusés et le placement sous contrôle judiciaire, pour d'autres. Des mesures ayant fait l'objet d'un appel devant la chambre d'accusation qui a entendu les prévenus et ordonné des remises en liberté. On rappelle, comme rapporté dans nos précédentes éditions, qu'au début de l'enquête pas moins de 28 employés de la Société des ciments de Hadjar Essoud (Schs), étaient présumés impliqués dans cette affaire de corruption. À l'issue de l'audition de la première instruction, seuls 15 cadres sont accusés, pendant que les autres ont été innocentés.

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