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Investissements agricoles et agroalimentaires

Le plaidoyer de Djerad

«Le secteur de l’agriculture a besoin, aujourd’hui, d’un investissement fort.»

Le gouvernement Djerrad table sur des prévisions économiques assez optimistes, en évoquant le plan de développement et de modernisation du secteur de l'agriculture et des industries de l'agroalimentaire. Dans son allocution d'ouverture du forum sur l'investissement agricole et agroalimentaire, le Premier ministre a valorisé «la contribution croissante du secteur de l'agriculture dans le PIB avec un taux de 12,5%, soit l'équivalent de 25 mds de dollars en 2020, avec une importante hausse par rapport aux années précédentes».
Djerad a également évoqué «un planning agricole avec des objectifs urgents et à court terme», en vue «de réduire efficacement la facture des importations et préserver les réserves de change». Pour Djerad, «la relance globale du pays dépend essentiellement de la relance de ce secteur, principal moteur de la croissance et l'appui à une industrie agroalimentaire efficiente, à travers laquelle l'Algérie retrouvera sa place et son rôle parmi les nations au double plan régional et international».
Enumérant la batterie de mesures arrêtées au profit du secteur, il évoquera, entres autres opérations, la réforme du cadre juridique et législatif et l'orientation du secteur vers «des investissements structurants et le développement des filières stratégiques, notamment céréalière, sucrière, oléagineuse et fourragère». L'exploitation des surfaces agricoles sahariennes figure également, en pole position dans l'agenda du Premier ministre.
À ce titre, on notera que «pour la période de 2020-2021, plus de 62 000 hectares de surfaces et d'exploitations ont été valorisées, à travers notamment l'électrification, dont 22.000 hectares figurent dans le sud du pays».
Le renforcement des capacités de la chaîne de froid, en vue de parer au surplus de productions, est également au menu des mesures prises énoncées par le Premier ministre.
Néanmoins, Djerad plaidant pour une agriculture moderne et intelligente, a appelé les opérateurs et différents intervenants dans le secteur à consentir des investissements forts.
«Le secteur de l'agriculture a besoin, aujourd'hui, d'un investissement fort, afin qu'il puisse contribuer, comme base essentielle, dans le programme de relance économique national escompté», a-t-il ajouté avant de préciser que «le secteur ne tourne qu'à hauteur de 40% de ses réelles capacités».
Djerad a également assuré les opérateurs du «soutien indéfectible de l'état, quant à les accompagner et à les encourager dans leurs investissements et à aller davantage vers l'exportation».
Dans ce cadre, il a lancé un appel aux opérateurs du secteur agricole à s'implanter à l'étranger, notamment dans les pays voisins, via des antennes, en vue d'y commercialiser leurs produits. Et d'appeler également les fellahs et les jeunes, à travers les petites entreprises et les start-up à «adhérer à cet important projet de développement qui contribuera indéniablement à l'édification de l'Algérie nouvelle à laquelle nous aspirons». Et d'ajouter que «c'est un choix stratégique du président de la République, au vu de ses effets positifs sur le plan socio-économique».
Djerad a réappelé dans ce cadre que le secteur «emploie plus de 2,5 millions d'emplois directs», dira-t-il et d'ajouter, au sujet du forum, que c'est «une occasion d'échanger les avis autour des questions en lien avec les défis auxquels fait face le secteur, à l'effet d'asseoir de nouveaux contours d'un modèle agricole moderne et développé qui consacre le développement durable et équilibré des régions du pays, en vue de concrétiser la sécurité alimentaire». 

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