Comptes économiques nationaux
Le PIB fait un bond de 6% au 2e trimestre
La consommation finale des administrations publiques, a connu une augmentation de 2,3%.
Découlant des évaluations régulières menées par l’Office national des statistiques, les éléments de la récente enquête sur l’évolution des comptes économiques renseignent sur une légère décélération en s’établissant à 3,6%, au 2e trimestre 2024, contre une croissance de 5,0% enregistrée au même trimestre l’année précédente. Une situation qui reflète le maintien d’un rythme soutenu de développement des secteurs stratégiques. Selon les évaluations de l’ONS « la croissance en volume a été principalement soutenue par plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, les industries manufacturières, le commerce et la réparation d’automobiles et d’articles domestiques, ainsi que les transports et communications. Ces secteurs ont enregistré des taux d’accroissement de 6,5%, 4,3%, 6,0% et 4,8% respectivement». Ce qui confirme l’émergence d’une nouvelle dynamique économique, axée sur la diversification et sur la performance. Il faut dire que les taux enregistrés se présentent comme des résultats directs des actions de réformes, et de la mise en œuvre des nouvelles dispositions d’investissement. Cela étant, certains secteurs peinent à atteindre leurs vitesses de croisière, à l’image de celui des industries extractives qui a enregistré « une hausse de 2,7%, indiquant une baisse significative du rythme de croissance par rapport à l’augmentation de 8,0% constatée au même trimestre de 2023 ».
De même importance, l’enquête de l’ONS met en avant l’évolution des postes stratégiques de la comptabilité nationale à travers la hausse de la formation brute de capital fixe, qui a progressé de 11,6%, entraînant les paramètres inhérents à la demande intérieure, qui a connu « une augmentation de 6,5%, indiquant une légère décélération par rapport à la hausse de 6,8% enregistrée au même trimestre l’année précédente. Ainsi qu’à une consommation finale des ménages en hausse de 4,1%, contre 4,6% l’année précédente ». Il va sans dire que dans cette configuration, la constitution d’actifs fixes, de biens d’équipements, pour investir dans les processus de production, représente un levier économique de taille, susceptible d’avoir des impacts forts sur la stabilité de l’économie nationale. Autrement dit, la formation brute du capital fixe, reflète l’importance des résultats des politiques appliquées ce dernières années, en matière de relance de l’investissement. Dans ce sens, il apparaît clairement à travers ces évaluations, le maintien d’un rythme de croissance stable et régulier, en dépit des décélérations enregistrées, par rapport à l’exercice précèdent. Ce qui renseigne sur l’importance de la stabilité de l’activité économique, et de son développement sur des bases pérennes.
Dans ce sillage, les chiffres de l’ONS précisent que « la consommation finale des administrations publiques, a connu une augmentation de 2,3%, comparée à une hausse de 3,8% enregistrée durant la même période de l’année 2023. Alors que le Produit intérieur brut (PIB), en valeurs courantes, a atteint 8 784,5 milliards de dinars au deuxième trimestre 2024, contre 8288,4 milliards de dinars durant le même trimestre de 2023, ce qui représente une augmentation de 6,0% ». Plus qu’un indicateur, cette évolution du PIB confirme l’émergence d’une dynamique économique, qui vise à installer de réels leviers économiques, en intervenant en amont du processus d’investissement et de production.