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Il entame la 4e année de son mandat

Le pays remis sur les rails

Les défis à relever ne manquent pas avec comme ligne directrice la consolidation de la devise de justice sociale gravée au fronton de la République.

Le président de la République entame la 4e année de son mandat avec des acquis incontestables. Il a inculqué l'esprit d'initiative, mis sur les rails une économie productrice de richesses qui permettrait au pays de s'affranchir de la dépendance aux exportations d'hydrocarbures, tout en continuant à s'appuyer sur un secteur pétro-gazier qui a montré toute l'étendue de son efficacité, de ses potentialités, de la place centrale qu'il occupe depuis le début du conflit armé russo-ukrainien, de la crise énergétique mondiale pratiquement sans précédent. «Bras armé» de l'économie nationale, le secteur pétro-gazier n'aurait probablement pas autant brillé sans une diplomatie remarquable.
Une «force de frappe» attestée. Le pays s'est érigé en partenaire recherché fiable de surcroît. Devenu par ricochet destination séduisante par les opportunités qu'il offre désormais sur le plan des investissements. Que de chemin parcouru! Il n'en demeure pas moins que la marche en avant doit impérativement se poursuivre, s'accélérer. Les défis à entreprendre en 2023 ne manquent pas avec comme ligne directrice la consolidation de la devise de justice sociale gravée au fronton de la République. Une priorité portée à bout de bras par le chef de l'État qui en a fait le leitmotiv de son programme. En atteste l'attention dont ont bénéficié les zones d'ombre, la préservation du pouvoir d'achat des travailleurs, des retraités et la mise en place de l'allocation chômage. 2023 ne différera pas a priori de 2022, décrétée année économique.
Elle sera dans son prolongement tant que les défis qu'entend relever le pays ne seront pas encore atteints. Celui de sa diversification économique, notamment qui occupe une place centrale dans la feuille de route fixée par le président de la République. Le sillon a certes été tracé, il ne reste donc qu'à l'emprunter, ne pas dévier de cette trajectoire. Le cap fixé par le chef de l'État en matière d'objectifs économiques, l'émergence d'une économie productrice de richesses qui permettra de réduire la pression sur un secteur pétro-gazier qui demeure l'épine dorsale de l'économie du pays revêtira à ce propos une importance majeure.
Il est question de hisser le niveau de développement du pays qui frappe aux portes du cercle très fermé des «Brics». Un bloc de cinq pays qui compte en son sein des puissances économiques mondiales et régionales (Brésil, Russie, Chine, Inde, Afrique du Sud). Les projets d'envergure ne manquent pas. Ils restent à les réaliser. On peut citer, entre autres, la réalisation du port d'El Hamdania à Cherchell, les gisements de fer de Ghar Djebilet, de la mine de zinc d'Amizour à Béjaïa, de phosphate de Bir El Ater à Tébessa, de l'ouverture de la piste minière en général. Parmi eux il y a le gisement de Ghar Djebilet qui constitue le bras armé du Plan de relance économique dont les contours ont été esquissés au mois d'août 2020 par le président de la République.
Il faut rappeler que l'Algérie qui a aussi pour objectif de diversifier ses sources énergétiques à travers un programme de développement des énergies renouvelables permettant la production de 15 000 MW d'électricité à l'horizon 2035, dont 4 000 MW d'ici à 2024, a programmé la réalisation de centrales photovoltaïques, qui doivent produire 1 000 MW. Son potentiel considérable en énergie solaire, ses importantes ressources en gaz naturel et des infrastructures de distribution hautement performantes doivent lui permettre, en outre, de produire de l'hydrogène vert à des prix défiant toute concurrence. Un projet qui attire de potentiels partenaires de premier plan: Allemagne, Chine, Italie, France...
L'année prochaine se présente aussi sous le signe d'une crise énergétique qui s'annonce particulièrement redoutable pour l'Europe. Son approvisionnement en gaz est devenu problématique depuis que son principal fournisseur la Russie a décidé de fermer les vannes en guise de réponse aux sanctions qu'elle a décidées contre elle pour sa position dans le conflit armé qui l'oppose à l'Ukraine.
Une ressource dont dispose l'Algérie, pays central en matière d'approvisionnement de gaz à l'Europe méditerranéenne, notamment (Italie, Espagne, Portugal...).
Pour l'Algérie 2023 sera incontestablement l'année de la concrétisation de défis économiques vitaux pour qu'elle puisse satisfaire son ambition: intégrer le cercle des pays émergents. Un standing à portée de main...

Les 54 engagements du Président

1. Une Constitution révisée et remaniée en profondeur.
2. La refonte du dispositif d'organisation des élections (la loi électorale).
3. Une réforme globale de l'État dans tous ses démembrements.
4. La moralisation de la vie politique et publique et le renforcement de la bonne gouvernance.
5. Une réforme globale de la justice pour garantir son indépendance.
6. Une presse libre, plurielle et indépendante.
7. La promotion d'une démocratie participative où le citoyen sera acteur et finalité de l'action publique.
8. Une société civile libre, dynamique et capable.
9. Une refonte totale de l'organisation territoriale et du fonctionnement de l'administration locale.
10. Une politique résolue en faveur de la promotion et de l'autonomisation de la femme.
11. Mise en oeuvre d'un «Plan d'Action Jeunesse»
12. L'affirmation et la promotion des composantes de l'identité nationale.
13. Valorisation de la production nationale manufacturière.
14. Renforcer le rôle économique des collectivités locales.
15. Lancer de grands projets structurants et d'infrastructures.
16. Améliorer le climat des affaires et encourager l'investissement.
17. Assainir la sphère économique et commerciale.
18. Engager un plan d'urgence pour la modernisation de l'agriculture afin de la rendre apte à garantir la sécurité alimentaire et satisfaire les besoins nationaux.
19. La promotion du tourisme.
20. La production intellectuelle, culturelle et artistique au service de la croissance économique.
21. La promotion de la production de l'énergie fossile et renouvelable (solaire et éolien) avec ambition d'exporter.
22. Une grande réforme du système fiscal pour en faire un moyen d'orientation économique et d'encouragement à la production nationale.
23. Une grande réforme de la gouvernance financière.
24. La mise en oeuvre d'une politique commerciale cohérente et maîtrisée.
25. Réalisation d'une transformation numérique.
26. Mettre en place un réseau national de collecte de l'information statistique du niveau local au niveau national pour le renforcement de la fiabilité des statistiques.
27. Redonner au Conseil national économique et social (Cnes) la place qui lui revient dans le dispositif de l'action publique et renforcer ses compétences.
28. Ériger l'accès au logement en priorité absolue.
29. Accroître et consolider le pouvoir d'achat des citoyens.
30. Mettre un terme définitif aux ruptures d'eau et garantir à tous les citoyens l'accès à l'eau potable sur l'ensemble du territoire.
31. Garantir à tous les citoyens l'accès à l'électricité et au gaz.
32. Assurer au citoyen des moyens de transport.
33. Assurer aux citoyens un cadre de vie de qualité.
34. Veiller à ce que toutes les infrastructures à caractère social ou économique soient réalisées suivant la formule de projets intégrés.
35. L'élimination définitive des disparités de développement.
36. La création d'une chaîne parlementaire en tant que levier de transparence, d'évaluation et de participation citoyenne à l'action et à la vie publiques.
37. Faire de l'école un cadre d'éducation d'épanouissement et d'éveil intellectuel des élèves.
38. Homogénéisation du programme de formation.
39. Encouragement de l'enseignement des disciplines scientifiques, techniques et technologiques dans les lycées ainsi que dans la formation professionnelle.
40. Faire de la formation professionnelle un moyen de promotion de l'employabilité des jeunes et de dynamisation de l'économie et de la production nationales.
41. Faire de l'université un cadre d'enseignement, d'épanouissement et d'innovation.
42. Préservation du système de sécurité sociale et de retraite.
43. Renforcement des mécanismes de Solidarité nationale.
44. Réduction drastique du taux de chômage.
45. Garantir à tous les citoyens un accès facile à des soins de santé performants et de qualité à travers le renforcement de la part du PIB consacrée à la santé.
46. Promotion de la culture et des activités culturelles.
47. Promotion des activités de jeunesse et développement des pratiques sportives.
48. Révision des objectifs et des missions classiques de la diplomatie algérienne.
49. Pour une diplomatie économique offensive au service du développement national et des entreprises et investisseurs publics et privés.
50. Pour une diplomatie culturelle et cultuelle au service du rayonnement national.
51. Pour la protection et la promotion de la communauté nationale à l'étranger et d'une diaspora pleinement impliquée dans le renouveau national.
52. L'Armée nationale populaire, agissant dans le cadre de ses missions constitutionnelles de défense de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale.
53. La promotion d'une industrie de défense au service de la défense et la sécurité nationales et du développement économique.
54. Garantir la sécurité du citoyen et des biens publics et privés.

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