Exportations hors hydrocarbures
Le patronat se dit prêt au «combat»
Kamel Moula a mis en avant les efforts majeurs déployés par l’État pour promouvoir les exportations.
Basée sur une forte synergie entre la vision économique des opérateurs, et celle des pouvoirs publics, la nouvelle dynamique du secteur des exportations hors hydrocarbures, entre dans une phase profonde de valorisation des acquis.
Les résultats inédits inscrits ces dernières années, en matière de déploiement des produits algériens sur les marchés étrangers, demeurent l’indicateur par excellence de cette avancée. Il faut dire que l’accompagnement des pouvoirs publics, et les nouvelles dispositions mises en place pour booster cette activité, ont été déterminants.
Dans ce contexte, le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, a mis en avant « les efforts majeurs déployés par lÉtat pour promouvoir les exportations, dont l’ouverture de banques dans plusieurs pays, la mise en place de couloirs verts et l’organisation d’expositions permanentes pour les produits algériens, méritent d’être salués ».
Il va sans dire que les réformes engagées pour libérer l’acte d’investir, associées aux multiples mesures de facilitations fiscales, bancaires et logistiques, ont considérablement contribué à l’amélioration du climat des affaires. Ce qui a renforcé la confiance entre les opérateurs économiques et les institutions de l’État, à la faveur de l’émergence d’une synergie forte, qui pèse de tout son poids aujourd’hui, sur la concrétisation des programmes de développement.
De même importance, le déploiement de l’économie nationale sur les marchés étrangers, notamment africains, a largement contribué à renforcer l’attractivité du marché algérien. C’est dans cette optique que Moula a mis en avant « l’adhésion des opérateurs économiques aux mesures mises en place, notamment l’utilisation des canaux bancaires algériens à l’étranger qui facilitent les transactions et les relations entre les partenaires commerciaux », assurant que le Conseil était disposé à « soumettre des propositions en s’appuyant sur l’expérience des opérateurs pour renforcer ces outils et les rendre plus efficaces ». D’une importance capitale, ce rapprochement repose sur la teneur des séances de concertation et de dialogue, qui ont mené à l’identification des obstacles majeurs rencontrés par les investisseurs et les opérateurs.
L’objectif étant d’établir des feuilles de route en adéquation avec les directions économiques retenues par l’ÉEtat. C’est cette convergence des visions dans la même direction qui a permis d’inscrire des avancées qui ont hissé l’activité au rang de pan à part entière de l’économie nationale.
À ce titre, le renforcement de cet axe se présente comme un paramètre de valorisation nécessaire pour l’établissement de prévisions et de perspectives fiables.
Dans ce contexte Moula assure que « le Conseil envisage également d’organiser des réunions périodiques consacrées chacune à un secteur spécifique lors desquelles les entreprises leaders dans les domaines concernés seront consultées, dans le but de renforcer la coopération entre l’ensemble des acteurs et de parvenir à une vision commune au service de l’économie nationale ». Cela étant, la réalisation de ces objectifs demeure tributaire du développement des axes névralgiques du secteur, tels que l’amélioration de la qualité des produits, le renforcement de la production nationale, et l’élargissement de bases logistiques et de transport.
Dans ce sillage, le président du Crea a souligné l’importance du « renforcement de la vigilance face à la concurrence internationale,qui figurait parmi les principaux points de la feuille de route tracée par le président de la République, laquelle préconise de mettre à profit les avantages concurrentiels qu’offre l’Algérie et qui la placent en pole position par rapport à d’autres pays.
