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Dédoublement de la Transsaharienne dans les wilayas du Sud

Le nouveau challenge de Nasri

Le ministre des Travaux Publics a présenté à l’APN un plan détaillé de la construction de la « rans».

«Le dédoublement de la Route transsaharienne dans les wilayas du Sud représente l'une des priorités du secteur», a affirmé, jeudi, à Alger le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri Lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, Nasri a indiqué qu'«une importance capitale à cette route est accordée par les hautes autorités du pays, compte tenu de son importance et de ses dimensions régionale et continentale».
Le secteur poursuivra l'opération de dédoublement de cette route stratégique, la RN1, à chaque fois que les circonstances le permettent et l'ordonnent au service des citoyens de ces régions et en appui à la dynamique économique qu'assure cette infrastructure pour les opérateurs économiques.
Cette route, qualifiée de «route de l'Unité africaine», est considérée comme la plus ancienne route traversant l'Afrique, constituant un réseau de routes reliant six pays africains, à savoir l'Algérie, la Tunisie, le Mali, le Nigéria, le Niger et le Tchad. Cette infrastructure permet de renforcer les relations économiques Sud-Sud et raccourcir les distances entre les peuples de ces pays.
Au plan national, cet axe stratégique traverse 10 wilayas, sur une distance de 2 022 km, depuis Alger jusqu'à In Guezzam, frontalier avec le Niger, à l'extrême Sud, en passant par Blida, Médéa puis El Menaâ, In Salah et Tamanrasset.
En ce qui concerne le tronçon traversant le Sud-Ouest, Nasri a indiqué que la Route nationale n°1 traverse Ghardaïa et El Menaâ sur une distance de 545 km et passe également par les wilaya d'In Salah, de Tamanrasset et d'In
Guezzam, sur une distance de 1 257 km. Concrètement, la wilaya de Ghardaïa a bénéficié, en 2014, de l'opération de dédoublement de cette route, sur une distance de 260 km.
Cette opération a été dégelée et l'étude a été entamée en octobre 2020 et concerne une distance de 191 km de la partie située sur le territoire d'El Meniaâ, à partir de la commune de Mansoura en arrivant à la commune d'El Menaâ, selon les déclarations du ministre qui a assuré que l'achèvement de cette étude devra intervenir au 1er trimestre de l'année en cours.
Concernant le tronçon situé entre les wilayas d'In Salah, Tamanrasset et In Guezzam, le ministre a souligné qu'en attendant la réalisation de la double voie, le secteur oeuvre à améliorer ses services, à travers plusieurs opérations de maintenance touchant près de 445,4 km, dont 344,5 km finalisés, alors que les 100,9 km restants sont en cours de réalisation.
Au titre de la loi de finances complémentaire 2021, la Route nationale N°1 a été modernisée sur une distance de 570 km aux limites de la wilaya de Ménaâ en direction de In Guezzam, ajoute le ministre qui a indiqué que cette opération prévoit un premier tronçon sur une distance de 200 km répartis en 13 parties, annoncées et ayant fait l'objet
d'ouverture des plis le 2 janvier dernier et actuellement en cours d'évaluation.
Il s'agit, a-t-il poursuivi, de quatre parties pour la wilaya de In Salah, sur une distance de 56 km et 5 parties pour la wilaya de Tamanrasset sur une distance de 90 km, et quatre parties pour la wilaya d'In Guezzam, sur une distance de 54 km, en sus de l'opération de réalisation de cinq ouvrages d'art à Tamanrasset, qui seront annoncés le 27 janvier courant.
Au titre du programme de 2021, les travaux de réalisation du dernier tronçon de la Route nationale N°1 ont été achevés sur une longueur de 7 km du poste frontalier d'In Guezzam et des frontières nigérianes, «la réalisation de ce projet étant confiée à une entreprise privée, en attendant le lancement du projet dans les prochains jours».
Lors de cette séance, Nasri a répondu à d'autres questions liées à la réalisation de doubles voies dans les wilayas de Sétif et M'sila. «Les demandes de réalisation de doubles voies au niveau de 58 wilayas sont nombreuses au niveau du secteur, ce qui représente un investissement exigeant des fonds colossaux» a-t-il informé.
Il a ajouté que ses services «tentent de traiter cette question (dédoublement de voie), en adoptant plusieurs normes se rapportant essentiellement à l'étude de l'impact social de tout investissement effectué par l'Etat et de la rentabilité économique du projet de manière générale». Il notera que «plusieurs programmes exigent des fonds énormes pour leur réalisation, d'où l'impératif d'effectuer une étude approfondie des projets, d'autant que nous avons constaté que la qualité des études influent sur la qualité des routes».

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