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Réalisation du barrage de Kef Eddir à Tipaza

Le ministre exige la réduction des délais

La réalisation de 110 km linéaires de canalisations, à travers 11 communes de Tipaza, en plus d’autres localités des wilayas d’Aïn Defla et Chlef .

Engagé dans la bataille de l'eau avec détermination, le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, s'est penché sur la situation du projet du barrage de Kef Eddir dans la wilaya de Tipaza, exhortant l'entreprise chargée de la réalisation de réduire les délais à 17 mois. L'urgence de remédier aux coupures d'eau qui ont rendu le quotidien des citoyens de la wilaya des plus contraignants, reste tributaire de la livraison de ce projet d'une importance de capacité atteignant les 125 m3 d'eau, englobant la réalisation de 110 km linéaires de conduites, à travers 11 communes de Tipaza, en plus d'autres localités des wilayas d'Aïn Defla et de Chlef. Dans ces termes, les instructions du ministre visent à lever ce stress hydrique sur plus de 58 zones d'ombre, qui seront raccordées dans une première phase, début 2022, au réseau d'alimentation en eau potable, au même titre, que plusieurs communes telles que Cherchell, Tipaza, Sidi Ghilès, Sidi Amar, Hadjout et Nador. et ce, à travers la réalisation de 110 km de réseau, 14 stations et 13 réservoirs d'une capacité de 140 000 m3, ainsi qu'une station de traitement de l'eau d'une capacité de production de 210 000 m3/jour. Cela étant, il y a lieu de rappeler qu'un accord a été conclu avec l'entreprise publique «Anabib», alors que «les optimisations techniques inscrites dans ce projet, à court terme, la sécurisation des communes du centre et de l'ouest de Tipaza, et ces modifications s'inscrivent dans le cadre du schéma directeur concrétisé par la Seaal», selon le communiqué du ministère.
Il faut dire que la réalisation de ce projet initié en 2006 devait démarrer sous la direction de l'Entreprise nationale Cosider, en août dernier, avant de rencontrer certaines difficultés techniques et logistiques, notamment la sélection des sites d'implantation des bases de vie. Un retard qui n'a fait que compliquer davantage les effets du stress hydrique ressenti par la population et les agriculteurs, ces derniers mois
Dans ce sillage, le ministère renseigne sur une livraison de ce projet en deux phases, à partir du début 2022. La première sera consacrée à la réalisation d'une station centrale de pompage et un réseau de distribution de l'eau vers le réservoir principal qui dessert la commune de Beni Melik et Damous, tandis que la 2e phase comprendra le raccordement du réservoir principal de la commune de Damous à celui de la commune de Nador, avec une capacité de 100 000 m3 par jour. De son côté, l'entreprise Cosider canalisations, chargée de la réalisation du projet, s'est engagée à lancer les travaux de génie civil pour la réalisation des réservoirs et de la station de traitement au début du mois d'octobre prochain.
Au demeurant, le projet est en phase de recevoir les équipements nécessaires pour les canalisations qui seront déployées sur 60 km, pour transférer l'eau vers les communes en difficulté. C'est dans cette optique, et devant les arguments implacables que représentent les capacités de ce projet à réduire la souffrance des citoyens de la privation de l'eau, que l'accélération de sa livraison coule de source, dans la mesure où ce dernier est à même de désamorcer cette situation définitivement dans la région, avec des impacts positifs sur les wilayas limitrophes. Cependant, les autorités locales, en l'occurrence le premier magistrat de la wilaya, Ahmed Maâbed avait recommandé à Cosider de procéder à une livraison progressive du projet, insistant sur l'ouverture partielle des conduites de Kef Eddir et l'affectation de volumes d'eau pour l'irrigation agricole de périmètres mitoyens au barrage.

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