L'Expression

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Il fait la chasse aux opposants

Le Makhzen sème la terreur

La raison qui se dissimule derrière l’emprisonnement de l’ex-bâtonnier Mohamed Ziane est en rapport avec sa sortie médiatique qui a fait le buzz il y a de cela plus de trois mois…

Le régime marocain du Makhzen ne sait plus sur quel pied danser. Il vient de déclencher une campagne de répression et d'arrestations contre les militants politiques et activistes pour la défense des droits de l'homme.
C'est la chasse aux opposants qui clament le départ du Makhzen et sa politique socio-économique suicidaire. C'est le cas de l'ex-bâtonnier et ministre des droits de l'homme, Mohamed Ziane, qui a été arrêté et incarcéré, «en exécution des dispositions de la décision d'appel», affirme le ministère public marocain.
L'ex-magistrat est «poursuivi en vertu d'une plainte du ministère de l'Intérieur marocain, pour 11 chefs d'accusation, dont ceux d'outrage à des fonctionnaires publics et à la justice, injure contre un corps constitué, diffamation, adultère et harcèlement sexuel».
Selon l'avocat de l'ex-ministre des droits de l'homme, ces accusations n'ont rien de fondé si ce n'est des mensonges colportés pour faire payer à l'ex-bâtonnier ses propos politiques acerbes à l'égard du gouvernement marocain et les dérives qu'enregistre le Maroc à tous les niveaux», affirme-t-on. Il faut rappeler que Mohamed Ziane a été «condamné, le 23 février, à trois ans de prison ferme et à une amende de 5 000 dirhams (470 euros)». Le Makhzen a fait le black-out total sur les tenants et les aboutissants de cette arrestation, en se contentant de propager de fausses accusations habituelles, quand ils s'agit d'opposants politiques et d'activistes dans le domaine de la défense des droits de l'homme.
Plusieurs militants sont emprisonnés pour leurs opinions hostiles au Makhzen et sa politique désastreuse sur les plans politique, économique et social.
La raison qui se cache derrière l'emprisonnement de l'ex-bâtonnier, Mohamed Ziane, est en rapport avec sa sortie médiatique via une vidéo qui a fait le buzz, il y a de cela plus de trois mois, où il a appelé à l'abdication du roi Mohammed VI. C'est cette déclaration forte en sens politique et en retombées médiatiques qui a suscité l'ire du régime marocain du Makhzen, en optant pour l'approche répressive contre tous ceux et celles qui oseront s'attaquer au régime du Makhzen, ne serait-ce que par l'expression politique et des déclarations médiatiques.
Il montre, on ne peut plus clairement, que c'est un régime liberticide où le musellement de l'expression est légion. Mais la déclaration qui a mis le Makhzen dans la gêne et la déstabilisation, ce sont bien les interrogations soulevées par Ziane, en soulignant que «cette situation dans laquelle se trouve le Maroc est inacceptable. Le roi est absent, mais il y a le prince héritier, tout est clair. Cela permettra au roi de se reposer et à la monarchie d'assumer ses responsabilités. Si le roi a envie de vivre sa vie, c'est son droit..
Nous voulons sortir de l'ambiguïté et nous voulons savoir qui gouverne le Maroc. Ce n'est pas Moulay Rachid, parce que ce dernier se trouve aux Etats-Unis et en Angleterre», a souligné l'ex-bâtonnier.
Mohamed Ziane s'est interrogé sur les véritables dirigeants qui gouvernent le Maroc, faisant allusion au conseiller spécial du roi Mohammed VI, André Azoulay, connu pour sa connivence avec le Mossad et l'entité sioniste. Ces déclarations ont été couronnées par une révélation fracassante émanant de l'ex-ministre des droits de l'homme qui a déclaré: «Pour l'instant, je ne souhaite pas donner des noms, je ne veux pas dire qui dirige le pays, l'économie, la sécurité, la politique. Est-ce que vous nous considérez comme des bêtes? Quelle considération avez-vous pour nous? Dites-nous ce qui se passe. Voulez-vous nous prouver que la monarchie n'est pas indispensable? Est-ce l'idée que vous voulez véhiculer? C'est ainsi que je vois les choses!», a-t-il martelé. Ce qu'il faut savoir, c'est que la majorité du peuple marocain s'interroge sur cette réalité du pays et sur ceux qui le gèrent. Même les forces pour le changement politique et social ont posé cette question obsédante en rapport avec les véritables dirigeants du Maroc.
Depuis que le Makhzen a signé les accords inhérentes à la normalisation avec l'entité sioniste, la situation a pris une autre tournure.
Les Marocains ne cessent, jusqu'à aujourd'hui, de battre le pavé et d'investir les rues des grandes villes pour exprimer leur désarroi et leur mécontentement contre le statu quo aux plans politique, économique et social. La répression et les arrestations ont pris une allure qui dépasse l'imagination. Le Makhzen est pris en tenailles!

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