L'Expression

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Béni Hmidène (Constantine)

Le maire relevé de ses fonctions

Le wali a désigné le secrétaire général de cette commune pour administrer les affaires courantes.

Fin de fonctions pour le président d'APC de la commune de Béni Hmidène. Une décision prise par le wali de Constantine Abdelkhalek Sayouda, suite au conflit opposant les élus de cette commune au chef de l'exécutif. Un conflit ayant envenimé l'atmosphère générant un gel des activités et une paralysie totale des services au profit du citoyen. Le wali a également suspendu toutes les activités tout en désignant le secrétaire général de cette commune pour administrer les affaires courantes. Une commission composée du directeur de l'administration locale et du chef de daïra de Youcef Zighoud, s'est rendue au siège de la commune pour notifier au concerné la décision du gel de ses activités. Toutes les tentatives d'adoucir le climat se sont avérées vaines. Dans le meme ordre d'idées, peut-on dire autant de la situation de la commune de Constantine dont le chef de l'exécutif est indésirable? Connaîtra t-il le même sort? D'autant que 27 élus ont refusé d'assurer l'ordre du jour des travaux de la session ordinaire de l'APC de Constantine. Un refus ayant entraîné son annulation. Ces élus exigent le retrait du concerné de la présidence du Conseil communal. Il est reproché au P/APC sa gestion unilatérale. Une «accusation» que botte en touche le président de l'APC, Charaf Bensari, qui affiche son étonnement devant un tel comportement, justifiant son attitude par la «relance» de plusieurs projets à la traîne. Aussi, invite-t-il ses «adversaires» à un dialogue constructif pour évoquer les problèmes existants et aboutir à une solution responsable pour le bien de tous. Néanmoins, les 27 élus issus des listes des Indépendants, du Rassemblement National Démocratique (RND) et du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), estiment que leur montée au créneau se veut une manière de mettre une fin à ce qu'ils considèrent de «pratiques douteuses et inacceptables dans la gestion discrétionnaire des affaires de la commune». Il est également reproché au maire «la marginalisation des cadres compétents et intègres» et «l'intervention de parties étrangères dans les affaires du conseil municipal». Lors de l'ouverture de la seconde séance extraordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), le wali a dressé un réquisitoire sévère contre l'administration soulignant que «beaucoup ne veulent pas travailler. Ils n'attendent que leur paye à la fin du mois». Aussi, invite-t-il les investisseurs de la wilaya aux projets bloqués de se rapprocher des services du cabinet de la wilaya où une commission prendra en charge leurs doléances.

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