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Détournement d'une exploitation agricole à El Ançor

Le maire dans le collimateur

Le gel des fonctions du maire a été motivé par la transgression constatée, d'un foncier agricole, transformé en foncier urbanisable.

La municipalité d'El Ançor, abritant le somptueux site touristique des Andalouses, vient d'être secouée par un scabreux scandale ayant charrié dans son sillage son premier responsable, ce dernier vient de faire l'objet d'une suspension administrative décidée, en premier lieu, par la wilaya d'Oran, en plus des poursuites judiciaires engagées à son encontre dans une affaire portant le sceau de faux et usage de faux et d'abus d'autorité dans l'exercice de ses fonctions. Pour la continuité du fonctionnement de ladite municipalité, les élus de la même commune sont appelés à désigner dans les tout prochains jours un élu en remplacement du maire, et ce à titre intérimaire dans les prochains jours et ce, pour gérer les affaires de la cité. «Le désormais ex-maire d'El Ançor fera, quant à lui, l'objet d'une audition», a-t-on appris expliquant que «l'enquête déterminera la responsabilité de la mairie n'ayant pas jugé utile d'intervenir pendant que ladite exploitation a fait l'objet de détournement». C'est d'ailleurs le socle de cette affaire. Le gel des fonctions du maire a été motivé par la transgression, constatée, d'un foncier agricole, transformé en foncier urbanisable. Il s'agit de la coopérative agricole Boughanem, située dans la commune d'El Ançor. Celle-ci, d'une superficie de pas moins de 6.000 m2, et détournée, a fait l'objet de morcellement en plusieurs lots de terrains abritant des constructions illicites alors que la daïra d'Aïn El Türck a rigoureusement tranché la question en ayant lancé récemment une opération de démolition de prés d'une trentaine de bâtisses construites illégalement sur un foncier relevant du domaine agricole. Or, l'exploitant n'est pas en droit d'agir de telle sorte, ce dernier est détenteur d'un papier lié à l'attribution dans le cadre des dispositions accordées par l'Etat pour le développement de l'agriculture dans cette partie de la wilaya d'Oran. L'exploitant, lui, n'a trouvé rien de mieux à faire que de bafouer, de bout en bout, toute la réglementation en proposant à la vente des terrains à urbaniser, et dont les superficies oscillent entre 140 à 400 m2 contre des sommes modiques ne dépassant pas 1,2 million de dinars, d'où la convoitise de tout bord. D'autant que les mêmes terrains sont situés à quelques encablures de la grande bleue, la mer. Les premiers éléments de l'enquête font état de plusieurs transactions qui ont été conclues avant que le vendeur n'empoche d'importantes sommes d'argent et s'éclipse laissant les acquéreurs dans un désarroi total réclamant le remboursement en se rendant compte que la transaction conclue, elle aussi, était illégale. L'exploitant fait l'objet, lui aussi, de recherches lancées à son encontre par les éléments de la Gendarmerie nationale ayant ouvert la première note d'information.

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