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Ils sont des milliers d’émigrés à venir passer leurs vacances en Algérie

Le grand retour

Le fait qu’un grand nombre d’émigrés algériens aient pu passer leurs vacances d’été dans leur pays a eu des retombées économiques et sociales. Leur retour a permis aux entreprises publiques de transports maritime et aérien de renflouer leurs caisses.

Soulagement. Après deux années, la mort dans l'âme en raison de la pandémie du Coronavirus ayant contraint à la fermeture des frontières, des milliers d'Algériens bloqués à l'étranger ont retrouvé le sourire. Ils sont enfin «chez eux». Dans les ports ou aéroports, ils sont des milliers à débarquer. Qui pour passer se ressourcer, qui pour rendre visite à la famille ou tout simplement pour passer des vacances. En effet, cette année, l'été a été marqué par le grand retour au pays des membres de la communauté nationale établie à l'étranger. C'est la déferlante estivale. Les villes et les villages revivent. Les retombées financières sur l'économie nationale de ce raz-de marée humain sont évidemment très importantes et les transferts de fonds opérés par ces «expatriés» sont loin d'être négligeables. En 2021, les expatriés algériens ont envoyé un total de 1,8 milliard de dollars vers le pays. Un montant en très légère hausse par rapport à 1,682 milliard de dollars en 2020. Un retour rendu possible par la levée des restrictions aux voyages. Aussi, la réouverture des frontières a permis un sursaut socio-économique énorme. En effet, le «blocus» a eu de lourdes répercussions. D'innombrables secteurs ont été victimes (compagnies aériennes, les commerces, restaurants, hôtels...) qui vivent du tourisme. La fermeture de la frontière a entraîné la «mort théorique» de centaines d'entreprises. Les vols annulés par la Compagnie nationale aérienne Air Algérie ne se comptent plus tant ils étaient nombreux. Ainsi, l'impossibilité pour la diaspora algérienne de venir passer ses vacances en Algérie, a privé le pays de recettes substantielles en devises étrangères. Selon des estimations non-officielles, près de 7 millions d'Algériens résidant à l'étranger, dont 5 millions en France seulement, quelque 150000 en Espagne et 60000 au Royaume-Uni. Le secteur du tourisme a été pris dans le tourbillon de la crise sanitaire. Parallèlement aux incidences économiques, les conséquences ont été sociales, du moment que des milliers de membres de la diaspora ont été empêchés d'assister à des fêtes ou à des funérailles en Algérie. Autant de ratages que la diaspora algérienne établie à l'étranger compte rattraper avec la réouverture des frontières. Lors du Conseil des ministres du 24 avril dernier, le chef de l'État avait ordonné de réviser les tarifs des billets de transports aérien et maritime avant la saison estivale, au profit des membres de la communauté nationale à l'étrange. En juillet dernier, le chef de l'Etat a ordonné la mise en place d'un «numéro vert et d'une cellule de veille et d'écoute, au niveau du cabinet du ministre des Transports, dans le but de répondre aux préoccupations des citoyens et de résoudre les problèmes et les obstacles qui se dressent devant eux au cours des vols et des traversées maritimes vers l'Algérie». C'est dire l'intérêt accordé par les pouvoirs publics à cette communauté. Pour faciliter le retour au pays, il a été décidé de réduire les prix des billets de transports maritime et aérien, en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Une providence pour le développement local. Des mesures qualifiées d'aubaines pour le tourisme et l'activité économique mis en quarantaine par la Covid-19. Au- delà des retrouvailles avec la famille et les amis, le retour des émigrés profite également aux agences de location de voitures, aux taxis et clandestins, mais aussi à tous les commerces. L'activité économique reprend son envol. 

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