L'Expression

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Après la fermeture des écoles, au tour des lieux de loisirs et de détente

Le gouvernement serre la vis

Une situation qui nous fait remonter, presque 2 ans en arrière, avec les premières mesures qui ont précédé une fermeture générale. Va-t-on aller vers cette mesure extrême?

1855 nouveaux cas de Covid-19 en 24h! L'Algerie se rapproche du triste record des contaminations journalières au coronavirus, qui datait du 29 juillet dernier! Ce qui dénote d'une situation sanitaire des plus compliquées! En effet, comme l'avait prédit les spécialistes, depuis plus d'un mois, le tsunami de l'Omicron se propage à une vitesse démentielle, emportant tout sur son passage. Selon les mêmes experts, le pic de cette nouvelle vague est encore loin. De plus en plus de personnes seront atteintes par ce virus, ce qui provoquera logiquement plus de formes graves. Les hôpitaux déjà submergés, notamment ceux du centre, risquent la rupture! La situation est très grave! Ce qui a poussé le président de la République, Abdelmajid Tebboune, de prendre les choses en main! Le chef de l'État a pris, mercredi dernier, la décision de fermer les écoles, lycées et collèges pour une période de 10 jours. Tout en donnant le pouvoir aux recteurs de décider de la nécessité ou non de fermer les universités! Le lendemain, c'est-à-dire jeudi dernier, le gouvernement réagit enfin! Comme ordonné la veille par le président Tebboune, il a instruit toutes les institutions et entreprises du pays à prendre des mesures fermes contre tous ceux qui ne respecteraient pas le protocole sanitaire, notamment en ce qui concerne le port du masque dans les lieux publics et autres commerces. Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a également invité les membres du gouvernement à reporter toutes les visites de travail et d'inspection qu'ils comptaient effectuer dans les wilayas du pays. «Cela compte tenu de la situation épidémique que connaît le pays et l'augmentation sensible des contaminations au Covid-19», a-t-il précisé. Les autres activités programmées, telles que les salons, colloques ou autres rencontres pouvant entraîner de grands regroupements sont elles aussi renvoyées aux calandes grecques. «Je vous demande aussi de reporter la programmation de toutes les rencontres et des journées d'étude, tout en veillant à interdire l'organisation de tous types de rassemblement dans vos administrations, que ce soit au niveau central ou local, et ce à titre de mesure préventive qu'il importe de respecter», a-t-il ajouté. Affirmant attacher une grande importance à l'application scrupuleuse de cette instruction, le Premier ministre a souligné qu'elle restait en vigueur jusqu'à nouvel ordre. Entre-temps, l'Assemblée populaire nationale (APN) a aussi suspendu ses activités, du fait qu'une quarantaine de députés ont été testés positifs à la Covid-19. Le chef de l'Exécutif a également redonné un pouvoir décisionnel aux walis afin de pouvoir prendre des mesures urgentes, à même de freiner la propagation de la pandémie. Ainsi, le wali d'Alger, Ahmed Mabed, a de suite utilisé cette prérogative en fermant les lieux de loisirs et divertissement, à leur tête la promenade des Sablettes. «Cela pour une période de 10 jours», a-t-on souligné à la wilaya. Une décision qui tombe à pic car certains «parents» ont cru que les 10 jours d'arrêt de cours étaient des vacances! Ils ont pris d'assaut ces lieux de détente pour profiter du beau soleil avec leurs chérubins. Des rassemblements qui risquent de compliquer encore plus une situation déjà peu reluisante. La décision du premier responsable de la wilaya d'Alger va certainement être suivie par d'autres de ses collègues, dont les régions sont très affectées par cette 4e vague. Une situation qui nous fait remonter, presque 2 ans en arrière, avec les premières mesures qui ont précédé une fermeture générale. Va-t-on vers cette solution extrême? Les hautes autorités du pays semblent vouloir éviter au maximum le retour aux mesures contraignantes.
Pour cela, ils tablent sur une implication totale de la population qui est invitée à reprendre ses bonnes habitudes qui lui ont permis de s'en sortir durant les trois premières vagues, à savoir les mesures d'hygiène et de distanciation sociale. Toutefois, force est de constater que l'adhésion populaire des premiers jours de la pandémie n'est pas au rendez-vous! Ce qui pourrait contraindre le gouvernement à prendre vite de nouvelles mesures, avec un retour au confinement et à l'arrêt de certaines activités. Soyons donc solidaires pour éviter le pire. L'heure est très très grave! À vos masques...

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