L'Expression

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Le parti majoritaire «lésé» par le dernier remaniement

Le FLN absent de l'exécutif

La situation économique et sociale du pays oblige que le choix soit fait sur une démarche où la notion de travail prime sur le «luxe» des arrangements politiques.

Le dernier remaniement gouvernemental opéré par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné plus de chance aux indépendants qui se trouvent en position de force au sein du Parlement. Il s'agit d'une approche adoptée par le Président, dans la perspective de redonner plus d'importance aux technocrates à une période et un contexte qui exigent, sur le plan politique, plus de travail et d'engagement technique?
La carte politique du remaniement ministériel montre qu'hormis le mouvement El Bina, qui s'est vu renforcé dans sa position au sein du gouvernement en engrangeant trois départements ministériels et le Rassemblement national démocratique (RND), qui a pu en sauvegarder un, le reste des partis de la majorité ont vu leur position connaître un recul, voire perdre complètement leur présence et leur participation au sein de ce sixième gouvernement remanié.
Ainsi, le mouvement El Bina, qui a pu sauvegarder le portefeuille de la formation professionnelle à travers son ministre, Yacine Merabi, a su profiter du contexte actuel pour engranger deux autres, départements à savoir le Travail, l'Emploi et la Sécurité sociale, incarné par Fayçal Bentaleb, et la Pêche, représenté par Ahmed Bidani. Le Front El Moustakbel a connu le même sort que les autres partis de la majorité. Il disposait de deux ministères au sein du gouvernement précédent. Il vient de perdre un poste relatif à la transition énergétique. Mais la question qui reste posée, c'est bien la situation du parti majoritaire, à savoir le FLN. S'agit-il d'un deal conclu entre le FLN et le président Tebboune avec l'idée que le gouvernement doit s'affranchir de toutes entraves pour pouvoir accélérer la cadence de son travail, dans la perspective de répondre aux besoins des citoyens en particulier et aux préoccupations économiques et sociales du pays en général? La montée en cadence des indépendants au Parlement et après, au sein de l'exécutif, semble avoir joué en faveur de cette nouvelle donne, mais a permis aussi au président de la République d'avoir les coudées franches à même d'opérer des changements et opter pour des choix à sa guise, par rapport à l'exécutif et sa composante.
Ce remaniement gouvernemental vient de montrer que le jeu des alliances entre les partis de la majorité n'a pas servi à grand chose. Il a montré ses limites en tout cas, dans sa dimension classique. Le concept d'alliance a perdu de son pouvoir et de sa véracité d'antan.
La nouvelle démarche consistant à donner plus de chance aux indépendants est également un moyen d'acculer ceux qui se targuaient d'être à la hauteur de la conjoncture mais étaient marginalisés. L'occasion s'est présentée pour les indépendants de montrer de quoi ils sont capables. La conjoncture économique et sociale du pays ne peut plus attendre, il y a urgence d'enclencher la dynamique de développement et de la relance des investissements et de l'appareil économique. La situation économique et sociale du pays oblige que le choix soit fait sur une démarche où la notion de travail prime sur le «luxe» des arrangements politiques et de repositionnement idéologique.
L'Algérien a soif d'un changement qui concernera sa situation socio-économique où il constatera que son quotidien va connaître une amélioration notable et non (pas) des slogans creux et termes pompeux.

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