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CHUTE DU PRIX DU BARIL DE PÉTROLE

Le Cnes planche sur la question

Tenant compte de la chute des prix du baril de pétrole et du gaz, l'Etat est tenu de revoir la politique des subventions et les dépenses publiques non productives.

Secoué par la chute du prix du baril de pétrole qui continue de baisser et autres inégalités sociales, Mohamed Seghir Babès, prévient sur des situations catastrophiques qui peuvent aller jusqu'à la dislocation de la cohésion sociale à tous les niveaux. Intervenant à l'occasion de la tenue de la Conférence internationale sur les mécanismes institutionnels pour le suivi de l'équité sociale, l'amélioration de l'efficacité des politiques publiques dans la promotion de l'équité, Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (Cnes), a préféré dire la vérité au peuple et aux pouvoirs publics qui sont tous concernés, que d'entraîner l'assistance et l'opinion publique sur de fausses pistes. «Si par malheur, le prix du baril de pétrole et du gaz continuent de baisser à cause de l'arrivée d'autres ressources énergétiques naturelles sur le marché de la concurrence, tel que le gaz de schiste, il faut s'attendre au pire des situations», a-t-il averti hier, lors de sa réponse à une question sur la réflexion du Cnes au sujet de la chute du prix du baril de pétrole. Celle-ci revient avec des effets négatifs sur l'effort de développement national qui a été développé par le gouvernement sur la base du prix et l'évolution des exportations des hydrocarbures. La création d'une cellule de réflexion et de suivi de la tendance du marché du pétrole et du gaz qui a connu une situation sans précédent, permettra de se pencher sur bon nombre de questions qui influent sur le marché des exportations des hydrocarbures et autres alternances économiques qui vont se substituer aux hydrocarbures qui répondent aux besoins économiques et financiers à raison de 98% à présent.
M.Babès a souligné que le secteur agricole se présente comme une solution tangible, afin de garantir la souveraineté alimentaire en premier lieu, tout en garantissant la stabilité et le développement économique et social dans une démarche régionale et globale.
Présentant un document qui contient 50 recommandations qui ont été enregistrées lors de ces rencontres avec les représentants de la société civile, les walis et autres organisations en 2011, alors que «les pseudos révolutions» des pays arabes, font parler d'elles, le président du Cnes, qui a présenté ses documents à la présidence de la République et le gouvernement, attend des réponses quant à une nouvelle dynamique qui va dans le sens de la prise en charge des préoccupations des citoyens, catégories défavorisées surtout.
Les considérations géopolitiques qui règnent au Moyen-Orient, au point de freiner les efforts de la Russie qui oeuvre à la stabilité régionale, ont créé des perturbations économiques et sociales à travers plusieurs pays, a souligné le président du Cnes. Faisant appel au Mexique qui possède une expertise remarquable en terme d'équité et gestion de politique publique, M.Babès, n'a pas manqué de rappeler deux points essentiels qui doivent êtres pris en charge par le gouvernement, à commencer par la révision des subventions qui doivent aller vers les véritables bénéficiaires, ainsi que la révision des dépenses publiques.
«La réalisation des infrastructures non productives accentue la crise dans le pays. Il faut penser aux projets producteurs de richesses et valeurs ajoutées seulement», dira-t-il.

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