Start-up et microentreprises
Le casse-tête des financements
Il faudrait une diversification de fonds d’investissement qu’ils soient publics, mais surtout privés.
Fort d'une évolution fulgurante, le secteur de l'économie de la connaissance et des start -up, est en phase d'entrer dans une étape d'accélération cruciale, ou la diversification des financements demeure la priorité absolue. C'est dans ce contexte que la secrétaire générale du ministère, Nassima Arhab, a précisé lors de la 15e édition du forum «Rakmana» organisé par le Groupement algérien des acteurs du numérique (Gaan) que «l'ASF demeure le seul organisme de financement des start-up en Algérie et qui a fait un effort exceptionnel dans le domaine de l'accompagnement financier de ces entreprises, mais il reste insuffisant, pas dans sa structure, mais dans l'écosystème des start-up en général. Il faudrait une diversification de fonds d'investissement qu'ils soient publics, mais surtout privés».
Il va sans dire, que devant les résultats et les avancées du secteur, dûment exprimés par le volume grandissant des entreprises, les besoins de financement s'inscrivent dans les axes stratégiques à développer pour la concrétisation des objectifs fixés. En dépit de l'augmentation du capital de l'ASF, l'introduction de nouveaux acteurs s'impose à plus d'un titre. Dans ce sillage les actions en cours s'articulent autour de la création de fonds destinés au cofinancement avec les secteurs stratégiques tels que l'Énergie et les mines, en outre, de l'introduction en Bourse à travers l'ouverture du capital des start-up.
Des actions qui commencent à se concrétiser sur le terrain, à travers la mise en oeuvre des mesures et des politiques retenues par les pouvoirs publics pour améliorer l'écosystème de développement des microentreprises et des start-up.
Ce dernier se base sur l'édification de passerelles opérationnelles entre les acteurs clés du domaine de l'entrepreneuriat. L'objectif étant de créer une synergie qui permettra aux jeunes entrepreneurs de pallier aux insuffisances de trésorerie lors de la phase d'investissement et d'exploitation.
C'est toute l'importance de l'accompagnement mis en place par les pouvoirs publics, à travers les différentes dispositions de facilitations juridiques, fiscales, et parafiscales. Dans ce sens, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Star-tup et des Petites et Moyennes entreprises, Noureddine Ouadah,a tenu à préciser, par vidéoconférence que «La phase d'accélération nécessite la contribution de tous les acteurs, dont le secteur privé qui a un rôle très important à jouer».
Dans cette nouvelle configuration de gestion et de développement du secteur, l'intervention de l'État associée à celle des différents acteurs, se focalise sur la maîtrise du volet financement pour atteindre des niveaux plus élevés de diversification et de disponibilité des ressources. L'objectif étant de propulser les start-up et les microentreprises au rang d'acteurs clés de la transition économique. D'autant plus que le potentiel de développement de fortes perspectives d'entrepreneuriat n'est plus à démontrer en Algérie. Il prend son essence dans les avancées enregistrées dans l'ensemble des secteurs. Plus que des opportunités d'investissement, ces dernières confèrent au monde de l'entrepreneuriat de réelles promesses de développement et de pérennité.
Toute la problématique réside dans la mise en place de nouveaux mécanismes de coopération qui mettront en scène le secteur public, le secteur privé, et les différents organismes financiers.
En somme, la diversification de sources de financement pour les start-up, est en soi un investissement destiné à promouvoir l'entrepreneuriat dans toutes ses formes.