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Après Tunis, Addis-Abeba, Lamamra depuis hier, à Khartoum

La troisième escale du périple africain

En réglant ce conflit, l'Algérie aura réussi un grand challenge qui replacera son action diplomatique au coeur des enjeux régionaux et internationaux.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, poursuit son périple africain en vue d'appliquer sa thérapie de médiation pour un conflit épineux. Il s'agit d'un contentieux né du grand barrage de la Renaissance, Gerd, que construit l'Éthiopie et qui empoisonne les relations entre Addis-Abeba, Le Caire et Khartoum. Pour l'Ethiopie, ce projet légitime est indispensable à son essor économique. Les deux pays en aval, l'Egypte et le Soudan, ne veulent rien savoir et opposent leur veto à ce projet, mettant en avant la crainte que ce barrage ne restreigne leurs ressources hydriques (l'Égypte dépend à plus de 90% du Nil pour ses besoins en eau). Rompu aux questions de médiation, Lamamra a suffisamment d'expertise qui fait de lui un vrai gestionnaire des conflits internationaux. En réglant ce conflit, l'Algérie aura réussi un grand challenge, qui replacera son action diplomatique au coeur des enjeux régionaux et internationaux Après Tunis, Addis-Abeba, Lamamra est arrivé hier, à Khartoum pour une visite de travail de deux jours. «Je suis arrivé ce matin à Khartoum pour une visite de travail de deux jours et je tiens à exprimer mes remerciements à mon homologue, Mariam El Sadiq El Mahdi pour l'hospitalité et le bon accueil qui m'ont été réservés. Je suis impatient de me réunir avec vous et avec les hautes autorités de la République du Soudan», a écrit le ministre dans un tweet. L'étape soudanaise a été précédée, la veille, par la visite effectuée en République d'Ethiopie, où l'agenda du chef de la diplomatie algérienne était très chargé. Il a eu une série de rencontres bilatérales avec l'équipe dirigeante de la Commission de l'Union africaine, la représentation des Nations unies auprès de l'Union africaine, ainsi que le P-DG de la compagnie aérienne de l'Ethiopie. Au sein de l'Union africaine, Lamamra s'est entretenu avec la vice-présidente, Monique Nsanzabaganwa, qui assure l'intérim du président, à qui il a réitéré le soutien de l'Algérie aux efforts visant à améliorer l'efficacité du fonctionnement de l'Organisation continentale. Lamamra a eu, également, une séance de travail avec le commissaire de l'UA en charge des Affaires politiques et des questions de Paix et de Sécurité, Adeoye Bankole, au cours de laquelle les deux parties ont évoqué les conflits et les crises régionales. À cette occasion, le ministre des Affaires étrangères a partagé avec son interlocuteur les analyses et les perspectives de l'Algérie sur l'état de paix et de sécurité en Afrique, ainsi que sur le rôle attendu de l'UA dans ce contexte. Il a réaffirmé la détermination de l'Algérie à appuyer l'action collective du continent visant à faire taire les armes et à consacrer le principe des «solutions africaines aux problèmes de l'Afrique». De même que le chef de la diplomatie algérienne a reçu des visites de courtoisie de la représentante des Nations unies auprès de l'UA, l'ancienne ministre des Affaires étrangères du Ghana, Hanna Tetteh, ainsi que de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Corne de l'Afrique, Parfait Onanga-Anyanga.
Les entretiens ont porté sur le partenariat entre l'ONU et l'UA dans la mise en oeuvre de l'Agenda 2063 et le renforcement des capacités de l'Institution panafricaine. La prochaine escale sera Le Caire, où il rencontrera le président égyptien avant de conclure son périple africain.

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