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Argent détourné et placé en Europe

La traque a commencé

Un signal fort de Josep Borrell qui vient confirmer le nouveau statut prépondérant de l’Algérie au sein du concert des nations.

La récupération des fonds algériens détournés en Europe n'est qu'une affaire de temps. C'est ce qui transparaît des mesures engagées au sein de l'Union européenne, faisant suite à la visite, visiblement, concluante du chef de la diplomatie du Vieux Continent. Un signal fort émanant de Josep Borrell, représentant officiel de l'Union européenne, qui vient confirmer le nouveau statut prépondérant de l'Algérie au sein du concert des nations. Depuis peu, l'Algérie a gagné en confiance et en crédibilité vis-à-vis de la communauté internationale, notamment l'Union européenne et ce, sur de nombreux dossiers. Il est vrai que la conjoncture mondiale, notamment l'accélération des événements de la géopolitique internationale, suite au conflit russo-ukrainien, a favorisé l'émergence de nouvelles forces continentales. L'Algérie a su tirer son épingle du jeu, en saisissant toutes les opportunités pour renforcer son aura et restituer le terrain perdu autant sur le plan diplomatique, que sur le plan des jeux d'influence géopolitiques. Un juste retour des choses qui a consacré l'effet boomerang de la diplomatie algérienne, sous l'effet de la vision rénovée d'un président rompu aux valeurs novembristes et révolutionnaires. La communauté internationale retrouve, ainsi, une nation résolument engagée en faveur des causes justes et pour une équité mondiale dans la résolution des conflits et crises. Une nation qui récuse les inégalités mondiales et dénonce les injustices comme c'est le cas pour les deux questions centrales, à savoir la Palestine et le Sahara occidental. Sur le dossier de l'énergie, l'Algérie s'est également positionnée comme étant un interlocuteur fiable et crédible aux yeux des Européens. «L'Algérie est un partenaire clé de l'Union européenne dans le domaine de l'énergie», devait déclarer Borrell à Alger au début du mois en cours. Autant de détails et de données qui consolident la stature et la crédibilité de l'Algérie aux yeux du monde entier, dans divers dossiers. Le représentant de la politique extérieure, en visite récente à Alger, n'avait-il pas sciemment demandé à l'Algérie d'apporter son soutien dans la résolution du conflit russo-ukrainien?. «J'invite l'Algérie à se joindre aux efforts pour arrêter la guerre», devait-il indiquer le 13 mars écoulé lors d'un point de presse animé au sortir d'une entrevue avec le président Tebboune. Pour Borrell, «les pays de l'UE sont «pleinement convaincus de la nécessité de renforcer notre coopération dans ces domaines avec le gouvernement algérien», dira-t-il encore. Sur les dossiers palestinien et sahraoui, l'Algérie n'a pas lésiné sur les moyens pour mettre la communauté internationale, notamment européenne, devant ses obligations de responsabilités historiques. C'est le cas de l'Espagne qui a tenté les jeux troubles, en concédant des concessions politiques en porte -à- faux avec ses responsabilités historiques. Clouant le bec aux Marocains sur le dossier du Sahara occidental, Borrell avait déclaré qu'il n'irait pas à contre-sens des résolutions de l'ONU dans cette affaire. C'est déjà une réplique aux tentatives avortées du Makhzen qui a usé de toutes ses manigances pour détourner les Européens vis-à-vis de ce dossier. Le scandale «Morroco-Gate» en est l'illustration parfaite. Pour revenir au dossier des fonds algériens transférés illégalement en Europe, la disposition des autorités judiciaires et policières de la communauté européenne quant à collaborer activement dans ce dossier, renseigne sur cette aura ascendante retrouvée de l'Algérie au sein de la communauté internationale. En effet, le chef de la diplomatie européenne vient d'annoncer dans un blog mis en ligne sur le site de l'Union européenne, que «les négociations en cours seront accélérées pour parvenir à un accord avec l'Agence de l'Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale, et avec la police européenne «Europol», notamment pour aider l'Algérie à récupérer les fonds pillés». C'est une première victoire pour le pays qui aspire à restituer ses biens détournés et à faire valoir les décisions de sa justice souveraine. Annonçant qu'il y a du boulot dans ce sens, Borrell a fait état de l'accélération des négociations avec l'Unité de coopération judiciaire pénale de l'Union et la Police européenne, pour récupérer l'argent de l'Algérie transféré illégalement en Europe. 

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