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MÉDECINE HYPERBARE

La Protection civile montre la voie

La médecine hyperbare! Voilà ce qui est méconnu en Algérie mais qui fait l'objet d'une journée d'étude depuis hier, au niveau de l'Unité nationale d'instruction et d'intervention de la Protection civile. «La médecine hyperbare est pratiquement absente en Algérie malgré son importance et sa généralisation à travers le monde. L'intérêt porté à cette spécialité s'explique par son apport conséquent pour l'économie du pays. En effet, l'activité touristique peut être boostée par les activités subaquatiques de loisirs que peut proposer notre pays riche d'une côte de 1200 km, mais la présence de centres hyperbares est une condition obligatoire pour cette activité», lâche en substance le directeur général de la Protection civile algérienne, Mustapha Lahbiri, lors de l'ouverture de cette importante rencontre.
La Protection civile algérienne, en sa qualité de leader national dans le domaine de la plongée professionnelle et de l'hyperbarie médicale, «doit maintenir la compétence avérée de ses officiers médecins spécialistes afin de prendre en charge les accidents de plongée professionnelle et amateur à travers la formation continue et la recherche. De plus, la prise en charge médicale de certains malades lourds tels les paraplégiques, les intoxiqués au CO, les pieds diabétiques, les victimes d'infections récurrentes, les brulés et les amputés, coûte très cher à la caisse de l'Etat, alors qu'un petit investissement dans le domaine de l'hyperbarie permettra de faire d'énormes économies», poursuit-il encore.
Pour la direction générale de la Protection civile, cette journée d'étude organisée vise à atteindre les objectifs suivant; «Développer la médecine hyperbare en Algérie et mettre en place une véritable stratégie nationale, améliorer le suivi médical et la prise en charge des plongeurs afin de développer la plongée professionnelle en Algérie ainsi que la plongée de loisir, ce qui permettra d'offrir des opportunités à l'activité touristique; intégrer la spécialité de la médecine hyperbare dans le cursus universitaire des médecins algériens afin de les mettre au même niveau que leurs confrères étrangers.» Bien sûr, cette rencontre est réservée aux médecins de la Protection civile, médecins hospitaliers (civils et militaires) et les professionnels de l'intervention en mer. Le docteur Habi Karim, médecin commandant chargé des missions spécifiques et spécialiste de la médecine hyperbare estime qu'il s'agit là d'une «spécialité qui existe dans les pays développés et même dans les pays du Maghreb, malheureusement elle demeure absente dans nos hôpitaux et même dans le cursus de médecine». Pour Dr Habi, l'objectif d'une telle rencontre est de «sensibiliser les différents acteurs sur l'importance de cette spécialité, notamment les ministères de la Santé, Recherche et de l'Enseignement supérieur, du Travail, de la Pêche et même les Forces navales et le Centre national d'expertise qui assure l'aptitude des plongeurs professionnels».
Ce n'est pas fini, puisque c'est aussi une façon de dire que «cette spécialité n'est pas dédiée aux accidents de la plongée sous-marine mais pour traiter bien des pathologies, notamment la prise en charge médicale de certains malades lourds tels les paraplégiques, les intoxiqués au CO, les pieds diabétiques, les victimes d'infections récurrentes, les brûlés et les amputés», fait savoir Dr Habi.
Pour ce qui est des participants à cette importante rencontre, la Protection civile a invité deux experts français de renommée internationale avec la participation des médecins de la Protection civile algérienne. Actuellement, la Protection civile algérienne assure la prise en charge de son personnel grâce à son caisson hyperbare et grâce à ses médecins hyperbaristes formés en France.
Enfin, la Protection civile algérienne espère par le biais de cette journée, «voir apparaître des centres hyperbares hospitaliers pour prendre en charge l'ensemble de la population algérienne, car la santé de l'Algérien est du ressort du ministère de la Santé», conclut Dr Habi.

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