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Algérie-Nigeria

La promesse d’une riche coopération

La délégation du Nipss semble avoir déjà une idée claire sur les éventuelles pistes de collaboration et de partenariat bilatéral entre les deux pays.

La tournée de la délégation nigériane de l'Institut national des études politiques et stratégiques (Nipss), en visite en Algérie depuis le 14 mai écoulé, s'est poursuivie jusqu'à, hier, où la délégation s'était rendue dans la wilaya de Ghardaïa. Une visite officielle riche en enseignements et données de terrain et déterminante pour la suite des projets de partenariat entre les deux pays. La délégation du Nipss a eu toute la latitude pour tâter le pouls du paysage macro-économique algérien, mais aussi la réalité du terrain, quant à l'ampleur du développement des investissements dans le tissu industriel, notamment dans la pétrochimie, l'industrie diverse, la pharmaceutique, l'automobile, les engrais, le raffinage, les énergies renouvelables et l'environnement, etc... Que ça soit à Alger où un exposé exhaustif sur les secteurs de l'énergie, les hydrocarbures ou encore l'environnement, à Oran où les 18 membres de la délégation nigériane ont découvert une panoplie de projets dans le pharmaceutique, l'automobile, l'énergie, les engrais, etc. ou encore à Béjaïa où il a été question de réparation navale et de construction des bateaux au sein de l'Erenav, à Sétif, où elle s'est rendue dans trois grands complexes industriels spécialisés dans la production de pneumatiques, de produits électroménagers et électroniques et la robinetterie, la délégation nigériane s'est enquise des potentialités industrielles de l'Algérie. A Ghardaïa, dernière halte de cette importante visite de huit jours, les Nigérians ont eu l'occasion de visiter des infrastructures chargées de la réalisation de gazoducs et oléoducs au sein de l'entreprise nationale Alfapipe, spécialisée dans la fabrication de tubes en acier soudés en spirales et destinés au secteur du transport des hydrocarbures, avant de se rendre à l'unité de recherche appliquée en énergie renouvelable (Uraer) dans cette wilaya du grand Sud. Les Nigérians ont eu même droit à une visite guidée touristique, à travers les Ksour alliant patrimoine architectural, développement durable et techniques ancestrales de construction et de choix des matériaux de construction. Peu avant, la délégation s'était également rendue à Hassi Messaoud où elle a eu à visiter de visu, des installations pétrochimiques et des projets industriels de grande envergure. Au total, ce sont pas moins de 40 sites, répartis à travers plus d'une dizaine de wilayas du pays, qui ont figuré dans l'agenda des visites de terrain de la délégation des hôtes nigérians, composée d'académiciens et de chercheurs de renommée. Au vu des impressions affichées, sans réserves aucunes, par les membres de la délégation officielle du Nigéria, quant à développer des axes nouveaux de partenariat entre les deux pays, on est tenté d'affirmer sans risque de se tromper, que la délégation du Nipss a déjà une idée claire sur les éventuelles pistes de collaboration et de partenariat entre les deux pays. En effet, à l'issue de cette visite de travail et de prospection, le chef de la délégation nigériane avait confié à la presse nationale, la volonté du Nigéria de tisser des relations d'excellence avec l'Algérie, à travers une coopération fructueuse avec l'Algérie, dans divers secteurs. Cela témoigne aussi de la volonté concrète de l'Algérie de mettre en oeuvre une nouvelle politique de partenariat et de coopération interafricaine. L'Algérie est décidée à poursuivre sa stratégie socio-économique, en vue d'une intégration mondiale du continent africain. La nouvelle politique esquissée depuis peu, par l'Algérie en direction du continent, témoigne de cette volonté sincère du président Tebboune de tendre la main au reste des pays africains, sans distinction aucune, en vue du développement d'un nouveau partenariat basé sur l'entraide, la solidarité et l'équité. La décision d'implanter des banques algériennes au Sénégal et en Mauritanie obéit, inéluctablement, à cette optique nouvelle dans la politique économique africaine de l'Algérie. Les récents accords passés avec le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, le Mali, la Libye et la Tunisie, sans compter l'Afrique du Sud, l'allié naturel de l'Algérie, ainsi que l'installation du groupe d'amitié parlementaire «Algérie-Rwanda», participent de cette volonté d'aller vers cette voie, unique issue pour le continent africain, s'il entend prendre en charge son propre destin, face à une géopolitique mondiale agressive et chaotique et une géostratégie, de plus en plus, sélective.

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