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Mouvements de grève et activités syndicales

La Présidence insiste sur le cadre légal

Il est vrai que le front social bouillonne, mais les raisons de ce malaise ne sont pas spécifiques à l’Algérie. Elles impactent la planète entière depuis l’avènement brutal de la pandémie de la Covid-19.

Face aux mouvements de grève qui se multiplient depuis ces dernières semaines, les hautes autorités suivent de très près ces actions de protestation insistant sur le cadre légal. « Contrairement à ce qui se dit ici et là, la présidence de la République n’est aucunement contre un mouvement de grève qui se déroule dans les strictes normes exigées par la loi », a indiqué, hier, une source proche de la présidence de la République. « Un mouvement de grève a ses règles qui sont définies par la loi et qui doivent être scrupuleusement respectées. Dans le cas contraire, il s’agira d’une grève illégale qui expose de fait ses auteurs à des sanctions prévues par la loi », a ajouté la même source regrettant ces mouvements « de grèves sauvages », sans préavis et qui prennent en otage des citoyens « et souvent ces protestations sont lancées par des syndicats non agréés ». Il est vrai que le front social bouillonne, mais les raisons de ce malaise ne sont pas spécifiques à l’Algérie. Elles impactent la planète entière depuis l’avènement brutal de la pandémie de Covid-19. De nombreuses activités, constituant souvent la source unique de revenus des familles concernées, ont été poussées à des suspensions sur une longue durée, suscitant de véritables problèmes sociaux.
Cette situation, a été compliquée davantage par une totale absence de visibilité épidémiologique sérieuse sur le devenir à plus ou moins long terme de la pandémie de Covid-19, l’incertitude du marché pétrolier, et la dévaluation de la monnaie nationale, avec ses répercussions sur les prix des produits de consommation de base. Ce sont autant d’éléments qui exposent le pays à des difficultés sociales. Faut-il nier ces réalités, et regarder ailleurs ? C’est comme casser le thermomètre pour se convaincre que la fièvre est tombée. Au dernier Conseil des ministres, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a longuement insisté sur les vertus du dialogue et a ainsi ordonné aux membres de l’Exécutif d’ouvrir les voies de la concertation avec les partenaires sociaux.
L’Education nationale fait partie de ces secteurs en ébullition. Tebboune a, notamment insisté auprès du ministre de l’Education nationale pour qu’il engage immédiatement des pourparlers avec les différents syndicats. «Cela aux fins d’améliorer la situation socioprofessionnelle des employés du secteur de l’Education nationale», rapporte le communiqué du Conseil des ministres. Comme gage de bonne volonté, le chef de l’Etat a ordonné la révision du statut particulier de l’enseignant. Il s’agit là de l’une des principales causes du mécontentement des enseignants.

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