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Tizi Ouzou

La médecine et l’architecture ont la cote

10.485 nouvelles places pédagogiques pour 10 321 nouveaux étudiants.

La nouvelle année universitaire 2024-2025 s'est ouverte dans une belle ambiance, dimanche, au niveau de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. En présence des autorités locales, à leur tête le wali, Djilali Doumi, la rentrée permet donc d'accéder aux études supérieures à quelque 10 321 nouveaux étudiants répartis sur diverses disciplines. Parallèlement à ce nombre croissant de nouveaux étudiants accédant pour la première fois aux amphithéâtres de l'université, les responsables de cette institution scientifique font état de 10 485 nouvelles places pédagogiques dégagées.
Au chapitre de la répartition des places, ventilées entre trois principales branches, il convient de souligner que les filières scientifiques se sont taillées la part du lion avec 5 235 postes. Les sciences sociales, elles, arrivent en deuxième position avec 4 100 places et 1 150 pour la branche économie et gestion. Il faut remarquer aussi que les sciences médicales et l'architecture qui sont rigoureusement soumises à un barème par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, continuent d'attirer un grand nombre d'étudiants. Aussi, l'université de Tizi Ouzou enregistre l'arrivée de quelque 570 nouveaux étudiants à la Fac de médecine et 140 nouvelles inscriptions en architecture. Les langues étrangères et la filière langue et culture amazighes attirent également de nouveaux étudiants qui sont, cette année, au nombre de 300 à s'inscrire. Cette année, donc, s'annonce meilleure à tous points de vue, au vu du nombre suffisant de places pédagogiques dégagées, ce qui permet aux étudiants de bénéficier des services d'hébergement, de restauration et de transport adéquats. Idem pour le volet sécurité, les autorités locales et les responsables de l'université Mouloud-Mammeri ont travaillé d'arrache-pied, durant ces dernières années, pour satisfaire la demande des étudiants via leurs parents. L'installation de caméras de surveillance a, en effet, asséné le coup de grâce aux délinquants qui semaient la peur dans les campus et les cités durant plusieurs années. On se souvient toujours des cas d'agression subis par des étudiants et des étudiantes au sein même des facultés. Dans ce registre, la Faculté de droit et des sciences juridiques, située à Boukhalfa, à la périphérie de la ville de Tizi Ouzou en avait, pour rappel, grandement souffert de ce phénomène.
La souffrance était tellement pénible que les étudiants avaient recouru à l'organisation de marches dans les rues de la ville et à des grèves pour alerter sur leur situation dans les campus et les cités universitaires qui étaient accessibles aux délinquants de tout acabit. La réponse des pouvoirs publics a été à la mesure de cette situation déplorable. Les démarches entreprises ont fait reculer les malfrats qui semaient la terreur.

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