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Le nouveau ministre de la justice plaide l’apaisement

La fin du conflit permanent

Le nouveau ministre de la Justice a répondu à l’invitation de l’Union nationale des ordres des avocats (Unoa).

L'actuel ministre de la Justice, garde des Sceaux Abderrachid Tebti qui remplace Belkacem Zeghmati veut désamorcer la crise, née du conflit permanent entre les magistrats et les robes noires, une crise héritée du temps de son prédécesseur. Il a rencontré ce samedi les responsables de l'Union nationale des ordres des avocats (Unoa). La visite est intervenue à l'occasion de la session du conseil de l'Unoa consacrée à l'élection de son nouveau président. Il est à noter que les bâtonniers présents à cette session ont plébiscité à l'unanimité l'unique candidat à la présidence de l'Union, en l'occurrence Tayri Ibrahim, bâtonnier du barreau de Setif, qui remplacera le bâtonnier Ahmed Saï. Le bâtonnier de Tizi Ouzou, Salah Brahimi a retiré sa candidature à la dernière minute. Dans une vidéo diffusée sur la Toile, le nouveau ministre de la Justice se déclare étonné et ne pas trouver de réponse au fait qu' «un incident aussi banal que celui provoqué par l'envoi à la fourrière du véhicule d'un avocat garé en dehors des heures du travail dans le parking du tribunal de Dar El-Beïda par le procureur adjoint du tribunal éponyme, se soit transformé en une affaire d'Etat». Le nouveau garde des Sceaux a qualifié la tournure prise par ces évènements de «grave» du fait qu'il n' y avait aucune coordination entre les robes noires et les responsables d'institutions judiciaires. «Le fait que les robes noire aient investi la rue pour protester prouve que toutes les voix du dialogue sont coupées», a-t-il estimé, réitérant qu'il «reproche aux parties concernées par cet incident d' avoir contribué à envenimer la situation entre les avocats et les magistrats à partir d'un cas vraiment banal».
Pour rappel, il y a quelques jours, soit le 30 juin dernier, le procureur adjoint du même tribunal de Dar El-Beïda avait ordonné l'envoi à la fourrière du véhicule d'un avocat stationné en dehors des heures du travail dans le parking dudit tribunal. En réaction avec cet incident les avocats affiliés au barreau d'Alger ont observé un rassemblement de protestation devant le tribunal de Sidi M'hamed à Alger. Les contestataires ont engagé en parallèle une série d'actions: une grève illimitée au niveau des tribunaux criminels de première instance et d'appel et le boycott des audiences au niveau de la cour d'Alger et de tous les tribunaux, à l'exception des délais, à partir de mardi 6 juillet. Le «communiqué» signé par le bâtonnier, Abdelmadjid Selini annoncé aussi le boycott jusqu'à nouvel ordre de l'assistance judiciaire. Le bâtonnat d'Alger avait interpellé à travers ce document «les hautes autorités du pays sur les atteintes et les dépassements que subit la défense depuis un moment déjà». Ce n'est pas la première fois qu'un bras de fer est engagé entre les avocats et les magistrats. La corporation des avocats a été en ébullition lorsque la chambre d'accusation a mis en délibéré sous huitaine la demande de mise en liberté d'un avocat du barreau de Blida qui a été incarcéré en février dernier dans le cadre d'une affaire privée l'opposant à une magistrate. En réaction à ce conflit provoqué par l'envoi d'une vidéo, jugée «obscène» par cet avocat à une magistrate, l'Union nationale des barreaux d'Algérie (Unba) avait appelé, le 23 février dernier, au boycott des activités judiciaires dans les tribunaux et les cours de justice.

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