L'Expression

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Il a réinventé l'esclavage envers les migrants subsahariens

La dernière trouvaille du Makhzen

«Il faut que le monde sache ce que subissent ces citoyens africains et ce que réserve l'armée marocaine aux migrants qui tentent d'atteindre l'Europe via le royaume du mal et de la honte», s'insurge un membre d'une ONG.

De l'enfer du Sahel aux griffes du Makhzen. Terrible sort que celui réservé par la soldatesque de Sa Majesté le roi Mohammed VI. Hantés par la peur de la famine et de la misère sociale, des milliers de migrants africains subsahariens, tentent, au péril de leur vie, de forcer le destin pour rejoindre clandestinement l'Eldorado européen. Mais la traversée du sol marocain, leur est souvent fatale. Une fois «chez le roi», il reçoivent un accueil des plus indignes et des plus dégradants. Des témoignages de plusieurs ONG affirment que ces «damnés de la terre» deviennent les esclaves des temps modernes, une fois pris dans la nasse de l'armée esclavagiste du roi Mohammed VI. «Il faut que le monde sache ce que subissent ces citoyens africains et ce que réserve l'armée marocaine aux migrants qui tentent d'atteindre l'Europe via le royaume du mal et de la honte», s'insurge un membre d'une ONG choqué par le rapport qu'il venait de recevoir au sujet des migrants subsahariens. Le même membre de cette ONG affirme tenir ces informations et ces témoignages de la part des rares migrants qui ont réussi de rejoindre l'autre rive, après avoir échappé aux sévices des soldats du roi. «Aujourd'hui, ces migrants implorent une intervention internationale pour mettre fin à leur calvaire», crie-t-il à la face du monde. Parqués dans des centres de concentration dans des conditions de vie ahurissantes, ils deviennent des proies à la merci de monstres marocains. Les soldats du Makhzen «ont fait de leurs otages, des esclaves qui sont utilisés pour les sales besognes», rapportent la même ONG, se basant toujours sur des témoignages de rescapés qui se trouvent, aujourd'hui, clandestins en Europe. Plus graves, ajoutent les mêmes sources, «certains de ces migrants sont vendus au poids, quant aux femmes, elles sont utilisées comme objet sexuel puis cédées à des réseaux internationaux de prostitution». Les soldats marocains s'acquittent bien de leur sombre tâche: ils transportent dans des conditions horribles ces migrants à ces camps de «concentration», puis opèrent le tri. Ils séparent les femmes de leurs familles pour être entassées dans un campement de fortune où elles subissent toutes sortes de sévices sexuels. «Les soldats et les officiers de l'armée marocaine font de ces personnes des sans-droits échangeables au même titre qu'un animal domestique», ajoutent les mêmes témoignages. Les organisations de protection des migrants et celles des droits de l'homme sont désormais interpellées avec ce statut d'esclave qui vient de refaire surface en 2022 sur un continent qui a aboli, depuis bien longtemps, cette vile pratique. Chez le roi, ces migrants n'ont aucun droit. Ils ne bénéficient d'aucune protection et se retrouvent à la merci de tous les abus et de toutes les violences possibles. Ils vivent dans la plus grande précarité, victimes de violences et de discriminations. Le royaume au bord du précipice vient ainsi de réinventer l'esclavage sur le continent. C'est la dernière trouvaille du Makhzen après avoir fait transformer le Maroc en haut lieu de la drogue, de la débauche et du tourisme sexuel. La chair fraîche dans un Riad de la médina, au bord de la piscine d'un palace, ou dans une villa au coeur de la palmeraie, sont une pratique dont use et abuse le Makhzen pour son lobbying en France et ailleurs en Europe.

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