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Ahlem Gharbi, directrice de l'Institut français

«La communication permet de tisser des liens»

l'invitée de la ville de Constantine a fait savoir son envie de se déplacer plus souvent vers les antennes de l'Institut français en Algérie.

La directrice de l'Institut français en Algérie, Ahlem Gharbi, a été, hier, l'hôte de Constantine, où elle a animé une conférence de presse en compagnie de la directrice de l'IF de la ville des Ponts, Charlotte Aillet. S'exprimant aussi bien en français qu'en arabe, l'invitée a fait savoir son envie de se déplacer plus souvent vers les antennes de l'Institut français en Algérie soulignant dans ce contexte l'envie de tisser des liens avec la presse un peu partout. «Je veux faire valoir notre envie aussi de créer des liens plus solides avec vous. Les rencontres vont être régulières et je voudrais indiquer également la mise en place de la gratuité pour les journalistes de la médiathèque et les cours pour ceux qui veulent et souhaitent améliorer leur français au niveau de tous les réseaux de l'Institut français». Motivée par une nouvelle approche, Ahlem Gharbi soutient que cette approche est due à l'envie d'«exprimer mieux nos activités». En effet, a -t- elle souligné, « depuis plusieurs années on fait de belles choses mais on ne communiquait pas assez» et d'ajouter que depuis son arrivée en Algérie, il y a une année, elle s'est rendu compte du manque de communication sur les activités de l'Institut. Pour y remédier, elle révèle une nouvelle approche plus directe avec la presse mais aussi sur «les réseaux sociaux». À l'évidence, s'exprimer en langue arabe paraît normal pour Ahlem Gharbi du fait, explique-t-elle, que cela permet un contact direct avec un public loin de maîtriser la langue française». La conférencière a ajouté, à ce sujet qu'«on a également décidé d'animer les conférences en arabe et on va faire davantage de choses en arabe». Concernant la baisse dans la fréquentation de l'Institut français ces dernières années, elle dira qu'«elle est la résultante du manque de communication», d'une part, et, d'autre part, du contexte politique», mais également en raison de la période de la pandémie de Covid-19». Période durant laquelle «les gens évitaient les endroits publics», notamment le cinéma ou même l'Institut français qui devra renouer avec son public. Abordant le sujet de l'apprentissage du français, la directrice de l'IF en Algérie est restée très positive, tout en encourageant l'intégration de l'anglais attestant que «la langue française demeure très importante, notamment dans l'enseignement supérieur», autrement dit «la langue française continue à être utilisée et notre objectif est de faire vivre la francophonie, en mettant l'accent sur l'apprentissage du français pour les enfants. Depuis quelques mois, on a débuté des cours pour les plus petits à Constantine par exemple à partir de 4 ans». Une expérience, a-t-elle assuré, qui sera généralisée dans tout le réseau de l'IF, à Annaba, Oran, Alger. «On va mettre l'apprentissage du français également en ligne. Ça sera une application sur les smartphones gratuite qu'on va lancer en 2023», a-t-elle révélé. À ce sujet, Charlotte Aillet enchaîne «pour rester proche de notre public étudiants, on est sur un projet d'annexe au courant de 2023 à la nouvelle ville Ali Mendjeli». À noter que Ahlem Gharbi avait au début de son intervention exposé le programme du mois de décembre qui portera sur la langue arabe, tout en donnant un aperçu du programme de l'IF en Algérie, en général, et de Constantine, en particulier. Un programme devant s'étaler jusqu'au mois de juin. Le programme traitera des sujets de l'heure où chaque mois correspond à un événement comme les droits de la femme au mois de mars, l'environnement, le cinéma... Elle a évoqué également la nouvelle stratégie de l'IF basée sur la restructuration d'un pôle de communication.

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