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LE PRÉSIDENT RASSURE LES ALGÉRIENS

La communication... à la source

La maladie du président et la stratégie de communication qui tend à se mettre en place, constituent-elles un prélude à une nouvelle ère dans les moeurs politiques en Algérie?

Fête des travailleurs et finale de la Coupe d'Algérie de football, c'est l'opportunité saisie par le chef de l'Etat pour s'adresser aux Algériens. Après les échos rassurants sur son état de santé, rendus publics tour à tour par ses médecins et par le cabinet du Premier ministre, cette fois, c'est Abdelaziz Bouteflika en personne qui a tenu à rassurer les Algériens.
«Il m'est très difficile, alors que je me trouve dans un hôpital à l'étranger, pour des raisons de santé, de ne pas être, pour la première fois, aux côtés du peuple algérien pour célébrer la Fête des travailleurs et assister à la finale de la Coupe d'Algérie et de la Coupe militaire de football» affirme le président dans son message, une manière de confirmer l'évolution positive de son état de santé et, par là même, répondre aux pronostics les plus alarmistes.
Un message qui a mis fin à toutes les spéculations. Ce qui augure également d'un rétablissement et d'un retour au pays dans les tout prochains jours du chef de l'Etat. Ainsi, la maladie du président et la stratégie de communication qui tend à se mettre en place, constituent-elles un prélude à une nouvelle ère dans les moeurs politiques en Algérie? Tout porte à le croire, d'autant plus que dans une conjoncture marquée par les scandales de corruption, l'ébullition du front social et la révision de la Constitution, la communication doit être de mise.
Par ailleurs, à moins d'une année de l'élection présidentielle de 2014, la rumeur s'est substituée à l'information officielle, au point où on doit se contenter du conditionnel ou des «sources bien informées», «dignes de foi» ou de sources «proches» de telle ou telle institution ou département ministériel pour commenter des informations colportées par la presse écrite ou électronique.
Le scandale de Sonatrach en est l'exemple le plus frappant. Encore une fois, personne n'a daigné confirmer ou infirmer les informations rapportées en grandes manchettes sur l'affaire Sonatrach. Même la justice prêche par manque de communication. Ce qui n'a pas manqué de semer le doute et la confusion dans les esprits des Algériens qui ne savent pas à quelle source se fier. Sachant que la force d'un Etat se mesure par la force de ses institutions à communiquer au moment opportun, le citoyen ordinaire arrive mal à décrypter ce qu'on veut lui fournir comme information. Dans une conjoncture géostratégique marquée par des convoitises de toute nature, l'heure est à l'offensive.

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